mardi , 21 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Economie numérique</span>:<br><span style='color:red;'>Vers le lancement d’un projet de création d’instituts spécialisés de transfert de technologie</span>

Economie numérique:
Vers le lancement d’un projet de création d’instituts spécialisés de transfert de technologie

Conscient de l’apport du numérique dans le développement du pays, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a décidé de créer le ministère de la Micro-entreprise, des Startup et de l’Économie de la connaissance en le dotant de moyens nécessaires pour mener à bien sa mission.

Ce nouveau ministère intégré au gouvernement de Abdelaziz Djerad, vise à valoriser l’économie de la connaissance et de la technologie afin d’aider à booster les secteurs relevant aussi bien de l’économie que de l’industrie.
Les détails des contours de la mission de ce ministère, ont été développés hier, par le premier responsable de ce département Yacine Djeridene, qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Ainsi, M. Djeridene a annoncé d’emblée, le lancement d’un vaste projet de création d’instituts spécialisés de transfert de technologie. «Il est éclair pour nous, qu’afin d’installer l’économie de la connaissance, la première des choses est la nécessité de former», a-t-il déclaré, déplorant l’existence de carence en matière de diplômés dans le domaine des TIC. «Notre souhait, est de mettre en place des instituts de transfert de technologie», a-t-il indiqué.
Il a expliqué que les instituts de transfert de technologie, viennent du monde de l’industrie dont la mission est de former des ingénieurs sur des techniques industrielles que ce soient numériques ou informatiques telles que le IT, l’industrie 4.0, les automates ainsi de nouvelles techniques dans le domaine de l’agronomie, la pêche et de l’agriculture… etc.
M. Djeridene a indiqué qu’avoir un secteur numérique développé, permet à l’Algérie de devenir un pays attractif. Évoquant la relation qu’aura son département avec les autres ministères, l’invité de la chaîne III a indiqué que le ministère de la Micro-entreprise, des Startup et de l’Économie de la connaissance, se chargera de la mission de complémentarité.
Ainsi, il a indiqué que son département peut intervenir, par exemple, pour digitaliser une usine et lui introduire des équipements technologiques, ce qui lui permet d’optimiser, augmenter sa productivité et avoir une meilleure traçabilité. Citant dans ce cadre, le domaine de l’agriculture, M. Djeridene a affirmé que «lorsqu’on intègre la technologie au secteur agricole, permet à l’Algérie d’exporter» facilement.
Pour le secteur industriel, M. Djeridene a plaidé pour la défiscalisation des TPE (Très petite entreprise) et dépénaliser l’acte de production. Il a indiqué que ce point est «intégré dans le plan d’action du gouvernement et un accord de principe a été donné, il reste à définir qu’ils sont les seuils de bénéfice pour les entreprises».
Quant aux startups, l’invité de la chaîne III a affirmé qu’une politique a été mise en place pour définir comment les soutenir, pendant combien d’années et pour quels chiffres d’affaires. «L’avantage de la start-up c’est qu’elle passe de la TPE jusqu’à devenir une grande entreprise dans un laps de temps très court, ce qui nécessite son accompagnement sans mettre en place des règles très rigides parce qu’elle passe d’un cap à un autre très rapidement».
Il a par ailleurs, réitéré son appel à la défiscalisation des TPE, arguant que les petites entreprises et les startups ont la capacité de créer de vrais contributeurs, estimant que les taxes dont la taxe forfaitaire, sont très pénalisantes pour les micro-entreprises.
Samir Hamiche