146 dossiers ont été acceptés pour le remboursement des dettes des entreprises en difficulté sur les 500 dossiers à l’étude. Cette opération rentre dans le cadre de l’application des axes de la nouvelle stratégie prise pour relancer l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE).
En effet, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat, a indiqué lors d’une réunion tenue hier, au niveau de l’ANADE, que 500 dossiers déposés par les représentants des banques de la wilaya de Tizi Ouzou, d’Alger et d’El Tarf, ont été examinés dont 146 dossiers de remboursements acceptés, pour plus de 25 milliards de centimes. Il a annoncé le report de 337 dossiers relatifs aux entreprises en activité accompagnés par l’ANADE à travers le rééchelonnement de leurs dettes à la faveur de plans de charge pour la relance de leurs activités, dans le cadre des conventions signées. Le ministre délégué a également annoncé la régularisation définitive de 5 dossiers par les propriétaires de micro-entreprises en payant leurs créances auprès des banques et de l’Agence, alors que 12 dossiers ne remplissant pas les conditions de remboursement ont été renvoyés aux banques.
L’ANADE a indiqué que le nombre global des micro-entreprises en difficulté, dont les dossiers ont été examinés lors de la 21e séance, s’élève à 10599 dossiers.
Il est à rappeler que depuis la fin de 2020, l’Anem est désormais dénommée Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade). Elle a pour mission de mettre en œuvre toute mesure de nature à permettre la mobilisation et l’utilisation, dans les délais impartis, de ressources extérieures destinées au financement de la création d’activités en faveur des jeunes, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Elle a aussi pour missions d’élaborer la cartographie nationale des activités pouvant être créées par les jeunes promoteurs et sa mise à jour périodiquement conjointement avec les secteurs concernés, d’encourager la mise en place et le développement des écosystèmes en fonction des opportunités d’investissement offertes par les différents secteurs et qui répondent aux besoins du marché local et/ou national, et de veiller à la modernisation et à la normalisation du processus de création, d’accompagnement et de suivi des micro-entreprises.
Noreddine Oumessaoud