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MÉDICAMENTS:
Les établissements pharmaceutiques sous la loupe

Des brigades mixtes d’inspection, Industrie pharmaceutique-Commerce, seront chargées des contrôles au niveau des établissements pharmaceutiques.

Cette décision intervient suite à la décision retenue conjointement entre le ministère de l’Industrie pharmaceutique et le ministère du commerce ». Ainsi, le ministère de l’industrie pharmaceutique informe et rappelle à l’ensemble des opérateurs intervenant dans la chaîne du médicament (producteurs, importateurs et distributeurs en gros et pharmaciens d’officine) que certaines pratiques commerciales sont «strictement interdites». Il s’agit, précise le ministère, des pratiques commerciales susceptibles d’entraîner des tentions et ruptures d’approvisionnement de certains médicaments en n’importe quel point du territoire national, telles les pratiques de retentions, de ventes associées (ventes concomitantes), de vente dites par packs ou selon le montant de la facture ou selon les quantités commandées, Ces agissements sont «passibles de sanctions administratives, financières et pénales» conformément à la législation en vigueur, avertit le ministère. Toute personne victime de ces pratiques commerciales illégales concernant le médicament pourra désormais, avance la même source, porter directement à la connaissance du ministère de l’Industrie pharmaceutique sa réclamation via la boite email «requetemedic@ miph.gov.dz». La réclamation doit porter l’identification du requérant et être accompagnée d’éléments informatifs permettant sa prise en charge, ajoute le ministère.

10.000 POSTES PÉDAGOGIQUES POUR LES PARAMÉDICAUX

Par ailleurs, le directeur de la formation au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Toufik Amrani a fait état de «l’ouverture de 10.000 postes pédagogiques pour les paramédicaux », à pourvoir dans le cadre d’un concours national pour l’accès à trois spécialités d’aides médicaux. M. Amrani a affirmé, par ailleurs, que cette formation intervient pour combler le déficit dont souffrent les différents établissements de santé en matière d’agents paramédicaux, socle de diverses activités médicales, et ce après le départ volontaire en retraite dans les années 2015/2016 et la suspension de la formation pour sept ans au milieu des années 2000. Le même responsable, a par ailleurs, imputé ce déficit à la forte demande enregistrée en la matière et à l’ouverture de nouvelles structures sanitaires, ce qui a requis, a-t-il ajouté, l’ouverture de nouveaux centres de formation en paramédical dans les wilayas qui ne disposaient auparavant pas de ces spécialités, tout en renforçant ces structures en les dotant en maîtres- assistants et en ressources humaines. Pour le responsable, le déficit se fait toujours sentir pour les paramédicaux bacheliers, au niveau de plusieurs établissements de santé du pays, ce qui a poussé les Pouvoirs publics à mettre en place un plan de formation en la matière, pour les trois années prochaines. Ceci contribuera à combler ce déficit et concrétiser, à l’avenir, une gestion ordinaire des établissements de santé, at- il ajouté. Concernant la création de nouvelles spécialités au diapason des progrès de la Science et du secteur, Dr Toufik Amrani estime qu’elle est liée aux statuts des corps de la santé et soumise à des textes juridiques supplémentaires.

COMBLER LE DÉFICIT EXISTANT

S’agissant de la formation dans les écoles privées dont les diplômés sont confrontés à des difficultés de recrutement, le même intervenant a indiqué que conformément aux lois en vigueur, ces diplômés sont orientés exclusivement vers les cliniques privées, mais pouvant, toutefois, être recrutés dans le secteur public, s’ils n’arrivent pas à trouver des postes dans le privé. Le responsable a indiqué, à l’occasion, que le ministère s’emploie à aider et encourager les écoles privées de formation paramédicale, à diversifier les spécialités et à en créer d’autres, à même de permettre l’octroi de postes dans les deux secteurs public et privé, avec création de postes pédagogiques d’assistants en pharmacie. Le but étant de consolider le partenariat entre les deux secteurs public et privé en matière de formation paramédicale, toutes spécialités confondues et de résorber le chômage.
Noreddine O

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