Organisée par l’association de wilaya des journalistes, une rencontre a regroupé, dimanche dans l’après midi, le directeur de wilaya de la jeunesse et des sports, le recteur et des professeurs de l’université de Mostaganem, des journalistes et de nombreux (es) membres du mouvement associatif mostaganémois pour rendre un vibrant hommage au professeur Mérouani Mohamed, suite à sa nouvelle nomination comme directeur de wilaya de la culture de Mostaganem.
Le nouveau directeur, titulaire d’un doctorat en communication et sciences d’information, a exercé durant plusieurs années à l’université de Mostaganem et journaliste dans un quotidien arabophone. Il est également secrétaire général de l’association de wilaya des journalistes. Dans son intervention Mérouani Mohamed s’est dit très honoré par la présence de l’honorable assistance tout en déclarant que les lourdes tâches de responsabilité qui lui ont été confiées ne sauraient être concrétisées convenablement, compte tenu des importantes richesses culturelles si variées et dans divers aspects, que si l’effort collectif est mis en activité. C’est pourquoi mon bureau restera ouvert à tout un chacun voulant contribuer à l’épanouissement de la culture dans la wilaya, a dit l’intervenant. Celui-ci a mis en exergue, en tant qu’enfant de la wilaya, les potentialités que recèle cette région dans les domaines matériel et immatériel ainsi que les nombreuses compétences dans les divers secteurs de la vie culturelle (Histoire, spiritualité, théâtre, cinéma, beaux arts, chansons, musique (Chaabi – andalou – hawzi, bédoui, poésie populaire (Chiir El Melhounet autres)). La culture dans tous ses aspects ne peut être valorisée que si la conjugaison des efforts de tous (responsables du secteur et mouvement associatif) est active a dit le nouveau directeur de la culture. A cet effet, le responsable a déclaré qu’il agirait en management pour réussir, et accompagner les jeunes compétences.
Mostaganem en est un réservoir. Aussi, valoriser l’esprit créatif est essentiel selon l’intervenant. Les repères historiques et spirituels, valorisés et faisant l’objet d’un carnet guide peuvent être des destinations touristiques aux côtés des sites naturels. D’ailleurs, c’est dans ce sens que les ministères de la culture et du tourisme et de l’artisanat travaillent en commun. La restauration des repères est au programme. A leur tour, le recteur de l’université et des membres du mouvement associatif, qui se sont succédés, ont tous dans leurs interventions exprimé leur satisfecit quant à la nomination du professeur Mérouani Mohamed comme directeur de wilaya de la culture, et promis à ce dernier de créer et de promouvoir à ses côtés une dynamique participative dans la valorisation du patrimoine culturel local. La fille Tangour Assila Kheira, 16 ans, poursuivant son cursus scolaire en troisième année secondaire au lycée « Oukraf » de la cité Salamandre, a remis au directeur de la culture un exemplaire de son livre en arabe « Lachi », édité en novembre dernier. Cette élève est aussi douée pour le dessin et la peinture. Le premier responsable de la culture dans la wilaya de Mostaganem a affirmé à cette lycéenne « nous t’accompagnerons ».
« Aussi, saisissant l’occasion, l’assistance a dénoncé et condamné les déclarations injurieuses et l’atteinte aux symboles nationaux (Emir Abdelkader, le président Houari Boumediène et Messali Hadj, père du nationalisme algérien, faites par l’ancien député Ait Hamouda Noureddine au cours d’une émission diffusée vendredi dernier par El hayat TV et animée par le directeur de cette chaîne ».
Charef. N