La Direction des unités aériennes de la sûreté nationale (UASN) a enregistré en 2020 «une augmentation importante» en heures de vols de nuit, dépassant pour la première fois le seuil des 100 heures de vols, dans le cadre des mesures prises pour s’assurer du respect des dispositions du confinement sanitaire et faire face à la propagation du nouveau coronavirus, a indiqué dimanche le directeur des unités.
Durant l’année 2020, une augmentation importante en heures de vols de nuit (419h27m contre 99h29m en 2019) a été enregistrée, dépassant pour la première fois les 100 heures de vols de nuit, a précisé le Commissaire divisionnaire, Abdelmadjid Yahiaoui, directeur des UASN, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan des activités de ces unités pour l’année 2020. Cette augmentation est due principalement aux vols effectués dans le cadre des procédures engagées pour faire respecter les dispositions du confinement sanitaire, a-t-il expliqué, ajoutant que l’année 2020 a été marquée également par l’instauration du système de travail discontinu 24h/24 et 7j/7 au niveau de l’unité centrale d’Alger, dans le cadre du renforcement de l’appui apporté aux unités déployées dans la capitale.
En 2020, le nombre des missions de ces unités a atteint 1619, soit l’équivalent de 2004 heures de vols, dont 447 missions et 565 heures de vols effectuées durant le confinement sanitaire dans les wilayas d’Alger, Oran, Constantine, Bejaïa, Bouira et Tlemcen, sachant que 1531 missions et 2177 heures de vols ont été enregistrées en 2019, a-t-il souligné. Les patrouilles héliportées des UASN visent à veiller à la sûreté publique et à la sécurité routière et à sécuriser les citoyens, a indiqué le responsable. Créées en 2003 et érigées en direction en 2016, les UASN ont pour mission de «renforcer la sûreté publique à travers les patrouilles héliportées, notamment dans la recherche de personnes disparues et de véhicules suspects ou volés, la sécurisation de diverses manifestations et la participation aux évacuations sanitaires en cas de catastrophes naturelles», a-t-il expliqué.
De plus, elles appuient «la formation et la qualification des pilotes d’hélicoptères», a-t-il ajouté, précisant que des techniciens algériens qualifiés «assurent la maintenance des hélicoptères qui sont dotés de moyens sophistiqués et modernes pour la détermination des points noirs sur les routes».
Outre leur Unité centrale sise à Alger, les UASN comptent une unité régionale à Oran, en attendant l’ouverture, le mois prochain, d’une unité à Constantine pour couvrir la partie est du pays, a fait savoir le Commissaire divisionnaire Yahiaoui, soulignant qu’une troisième unité régionale était envisagée dans le sud du pays.