Sport

Djamel Belmadi:
« J’espère que le prochain président de la FAF aura le même souci que Zetchi »

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football Djamel Belmadi, a déclaré vendredi qu’il espérait « un tournant juste et positif », avec l’élection d’un nouveau président de la Fédération algérienne (FAF), en remplacement de Kheïreddine Zetchi, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat.

« La transition fait que nous allons vers un nouveau président de la FAF, j’espère tout simplement qu’il aura le même souci que Zetchi. Il va y avoir un nouveau président et un nouveau Bureau fédéral. Je souhaite à l’instar de tous les Algériens, que l’équipe puisse avancer et progresser, que l’organisation continue d’être performante. Je veux que ce tournant soit juste et positif, c’est ma seule appréhension. Je ne veux pas que demain les choses tournent au vinaigre, et avoir des freins ici et là, et nous nous retrouverons en difficulté », a indiqué Belmadi sur les ondes de la radio nationale.
Elu en mars 2017, en remplacement de Mohamed Raouraoua, Zetchi a décidé de ne pas se porter candidat, en vue des prochaines élections, fixées au jeudi 15 avril.
Auparavant, le président sortant exposera, pour approbation aux membres de l’AG, ses bilans moral et financier, lors de l’assemblée générale ordinaire (AGO) prévue lundi.
« Je ne peux pas dire que je vois un horizon sombre demain. Je dis que j’étais très bien sans pour autant être parfait, cette idée de progression que j’avais eue avec le président Zetchi, qui était tout à fait d’accord, qu’il fallait souvent se remettre en question et améliorer les choses. Il y’a eu des éléments de progression, la finalité c’est d’être prêts pour le match », a-t-il ajouté. Belmadi a tenu à préciser que l’équipe nationale et la FAF ne font qu' »un ensemble qui tire dans le même sens ».
« Ceux qui pensent que la sélection et son staff sont d’un côté et la Fédération de l’autre, je leur dis que c’est totalement faux. C’est plutôt un ensemble cohérent qui fonctionne et qui tire dans le même sens, chacun dans son domaine de compétence, et dans ses prérogatives. Il y’a eu une Fédération qui a fait un travail brillant ».
Le coach national est revenu sur la discussion qu’il a eue avec les autorités, en marge du dernier stage effectué en mars à Alger, en vue des deux dernières journées des qualifications de la CAN-2021, décalée à 2022 au Cameroun.
« Au cours de la discussion qu’on a pu avoir avec les autorités, croyez moi que je suis tout à fait resté à ma place, je sais où sont mes prérogatives, je ne dépasse pas les limites.
Quand on a fait appel à moi pour discuter du football et de l’équipe nationale, je n’ai pas le choix que d’aller pour en parler. On me pose des questions, je réponds, sinon je n’ai jamais demandé de rencontrer qui que ce soit. Par respect, j’y vais », a-t-il souligné.
Enfin, Belmadi s’est projeté vers le 2e tour éliminatoire de la Coupe du monde 2022, dont le coup d’envoi est prévu en juin prochain, avec deux rencontres au programme : à Blida face au Djibouti (5-8 juin) et à Ouagadougou face au Burkina Faso (11-14 juin), qualifiant l’objectif d’aller au Mondial de « projet national ».
« Je crois en l’éternelle progression. Je suis exigeant dans la progression avec moi-même mais aussi avec mes partenaires, y compris la Fédération. On se doit d’être exigeants car on est au service d’un pays, on doit donner encore plus. C’est le travail de tous, tout le monde a sa part d’importance et son apport, c’est un projet national où tout le monde doit tirer dans le même sens », a-t-il conclu.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page