Les journaux paraissant à Oran ont noté, lundi, un en gouement des citoyens pour la campagne électorale des législatives du 12 juin prochain ainsi que leur forte présence aux meetings animés par les responsables des partis et les candidats des différentes listes.
Dans ce contexte, «El Djoumhouria» a relevé que «les rassemblements animés à travers les wilayas du pays par les responsables des partis connaissent un engouement certain de la part des citoyens», ajoutant que «les candidats des listes indépendantes sillonnent quant à eux, les zones rurales pour aller à la rencontre de leurs habitants et connaître leurs préoccupations et problèmes notamment sur le plan social».
Ce titre du secteur public a également mis en exergue les appels à une forte participation au scrutin du 12 juin qui sera «un point de départ pour la mise en place d’institutions légitimes et crédibles devant porter la voix du citoyen, responsable du choix de ses représentants».
Par ailleurs, «El Djoumhouria» a consacré sept pages entières aux faits marquants de cette campagne électorale qui entame son douzième jour et repris les différentes déclarations des candidats estimant que «le rendez-vous du 12 juin permettra de consolider le processus démocratique ainsi que la consécration d’une rupture réelle».
«Ouest Tribune», tout en signalant que «la campagne électorale est à mi-parcours», note que cet événement «entre doucement mais sûrement dans le quotidien des Algériens» au moment où «l’ensemble des candidats ont ainsi mis en avant le fait qu’une forte participation aux législatives préservait la stabilité du pays, lors de la première partie de cette campagne», ajoutant que «les citoyens expriment, quant à eux, une forte demande sociale pour laquelle les candidats répondent par des propositions de développement local, notamment dans les zones d’ombre et éloignées».
De son côté «Cap Ouest» a soulevé les «difficultés» que rencontrent certains candidats qui animent pour la première fois une campagne électorale. «Ils font preuve d’une inexpérience dans ce domaine et n’arrivent pas à exprimer clairement leurs programmes faute d’une stratégie de communication de proximité», écrit ce journal qui explique cette situation par un «manque de culture politique» chez cette catégorie de candidats.
Pour sa part, «Le Patriote» s’est contenté de rapporter les déclarations de certains animateurs de la campagne qui ont estimé que ce scrutin «est une occasion pour consolider le processus démocratique».