Après avoir réalisé plusieurs opérations d’exportation à partir des différents ports, LafargeHolcim en Algérie a ouvert une nouvelle route d’exportation pour l’industrie cimentière à partir du port de Skikda.
Ainsi, il a été question de procéder jeudi passé, à l’expédition d’une nouvelle opération d’exportation d’une quantité de 9 000 tonnes de clinker gris en provenance de cimenterie CILAS à destination de l’Europe. Durant l’année 2020, Lafargeholcim en Algérie a réalisé un volume globale d’exportation de près de 1.2 Millions de tonnes en comparaison avec l’année précédente le volume exporté était de 0.7 Millions de tonnes.
Aujourd’hui, l’industrialisation de logistique est le passage obligatoire pour exporter les 10 Millions de tonnes par an qui généreront plus de 400 Millions USD/An et qui permettra à l’Algérie de s’imposer sur le marché international du ciment et du clinker comme un acteur majeur incontournable. Sur ce volet, LafargeHolcim en Algérie a initié localement plusieurs projets d’investissement à la hauteur de ses ambitions, telles que : La première plateforme logistique du genre en Algérie dédiée à l’exportation de clinker inaugurée en juin 2019. L’acquisition pour cette année d’un Shiploader, avec une capacité de chargement de 18 000 tonnes/Jour, qui permettra de réduire le séjour à quai et les surcoûts des immobilisations des navires. Avec 500 000 tonnes pour le 1er trimestre 2021, LafargeHolcim en Algérie ambitionne d’exporter 2 Millions de tonnes d’ici la fin de l’année en cours. Cet objectif sera atteint grâce à la mobilisation interne de toutes les unités de production dans la bataille de l’export, «confirmant ainsi notre engagement sans faille à contribuer au développement économique et social du pays et à la diversification des revenus extérieurs hors hydrocarbures.» A rappeler que le groupe Lafargeholcim Algérie avait entamé les opérations d’exportation vers notamment les pays africains depuis plus de 4 ans. De son côté le groupe public GICA avait entamé depuis 2018, sa première année d’exportation vers plusieurs pays africains. A travers ces deux grands producteurs, l’Algérie est passée du stade importateur à celui d’exportation.
Noreddine Oumessaoud