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Industrie militaire:
Les grandes ambitions de l’ANP

Le secteur de l’industrie militaire a vu le jour au début des années 70. Il compte présentement 11 sociétés par actions, disposant de 11 filiales dédiées à plusieurs activités, ainsi que 9 établissements. En matière de fabrication, il a cité les véhicules blindés, les camions porteurs, les véhicules utilitaires, les systèmes électroniques (radars et caméras), les hélicoptères, les supports textiles (7 unités), ainsi que les produits explosifs.

L’Armée nationale populaire (ANP) affiche d’immenses objectifs industriels dans la mécanique, l’électronique. L’opinion publique est mise régulièrement au courant des développements de l’outil de production de l’Institution militaire. Lequel outil s’enrichira sous peu en intégrant un large tissu de sous-traitance, a annoncé, hier, le général Abdelghani Badaoui, responsable au sein de la Direction des fabrications militaires du ministère de la Défense nationale. Intervenant lors d’une journée d’études portant sur le thème «Sous-traitance et intégration nationale : enjeux et perspectives», abritée par l’Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri, le général Badaoui a motivé ce saut qualitatif par l’objectif de garantir la rentabilité du tissu mécanique et d’envisager l’exportation. On retiendra dans l’allocution du général que le développement de la sous-traitance et l’intégration nationale sera réalisé en étroite collaboration avec les entreprises publiques.
L’ANP adosse à sa stratégie, des projets de fabrication localement de produits certifiés et homologués par des constructeurs mondiaux. Dans le lot, le général Badaoui citera les pièces et composantes destinées aux secteurs de la mécanique, de l’automobile et des hydrocarbures. Une large palette donc qui placera l’industrie militaire au cœur de la stratégie de diversification de l’économie nationale. Et pour cause, le méga projet devra, à terme, réduire la facture de l’importation et améliorer le taux d’intégration nationale. «L’ANP s’est engagée dans la deuxième phase de développement des fabrications militaires, après avoir travaillé sur la mise en place de projets industriels dans le cadre de partenariat avec des groupements mondiaux. Aujourd’hui, nous visons à asseoir une base industrielle favorisant la création d’activités stratégiques telle que la fonderie, l’usinage et des fabrications technologiques», a expliqué le responsable au sein de la Direction des fabrications militaires du ministère de la Défense nationale. Cette stratégie nécessitera l’intégration d’une relance effective du complexe sidérurgique de Annaba, associé à la création de centres techniques de formation. On imagine ainsi clairement la vision stratégique de long terme et la volonté de se donner les moyens nationaux pour parvenir à l’objectif assigné. A ce propos, el général Badaoui a fait lecture des démarches entreprises par l’ANP pour récupérer des entreprises publiques économiques. Après l’assainissement de leur situation financière, l’ANP ambitionne de créer des mégas-projets en vue de développer l’activité de l’exportation, a assuré le représentant de la DFM.
Il faut savoir que le secteur de l’industrie militaire a vu le jour au début des années 70. Il compte présentement 11 sociétés par actions, disposant de 11 filiales dédiées à plusieurs activités, ainsi que 9 établissements. En matière de fabrication, il a cité les véhicules blindés, les camions porteurs, les véhicules utilitaires, les systèmes électroniques (radars et caméras), les hélicoptères, les supports textiles (7 unités), ainsi que les produits explosifs.
Anissa Mesdouf

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