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Belhimer évoque l’acharnement contre l’Algérie:
«Une guerre électronique est menée contre notre pays»

Le ministre en veut pour preuve qu’à chaque étape «cruciale» dans le processus de l’Algérie, nouvelle, on observe à travers la manipulation, «le lavage de cerveaux et l’incitation des jeunes à la violence et à la division des Algériens».

Une guerre électronique bat son plein et l’Algérie est son terrain de bataille. Les Algériens sont bombardés de rumeurs en continu et ceux qui tiennent l’artillerie opèrent à partir de l’étranger. Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer qui salue les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) pour préserver la souveraineté nationale, a affirmé que «l’Algérie qui veille à produire un contenu national numérique professionnel est ciblée par une guerre électronique structurée où se croisent les tentacules de parties étrangères ayant misé sur l’échec du processus démocratique engagé par le Hirak populaire et mené à bon port à la faveur des élections». Le ministre qui s’exprimait à l’occasion d’une journée parlementaire sur la «Cybercriminalité et ses retombées sur la sécurité du pays et du citoyen», a expressément souligné la grande opérabilité des officiers de l’ANP, dans cette guerre féroce, menée contre l’Algérie et les Algériens. A ce propos, le Porte-parole du gouvernement a mis en exergue le fait que «les éléments de l’institution militaire nationale, toutes spécialités scientifiques et technologiques confondues, font face, avec la même volonté et compétence, aux plans de ces aventuriers même s’ils se cachent derrière des pseudonymes et des masques sur l’espace bleu (cyberespace)».
Un hommage qui témoigne, si besoin, de l’intérêt qu’accorde l’institution militaire à cette nouvelle forme de danger sur la stabilité du pays. Le ministre, Porte-parole du gouvernement donne ainsi le ton de la compétence acquise par l’Armée nationale populaire, à même d’affronter sur tous les terrains possibles. Peut-on pour autant affirmer que l’Algérie est définitivement à l’abri ? Il serait prétentieux d’avoir une réponse positive à cette question, tellement la cybercriminalité évolue à grande vitesse et l’impératif de l’adaptation est un défi quotidien pour les institutions sécuritaires nationale. Le ministre en veut pour preuve qu’à chaque étape «cruciale» dans le processus de l’Algérie, nouvelle, on observe à travers la manipulation, «le lavage de cerveaux et l’incitation des jeunes à la violence et à la division des Algériens». C’est dire que le combat n’est pas fini et qu’il va falloir déployer des trésors d’ingéniosité pour répondre aux attaques.
«Vu que 70% des Algériens consultent la presse électronique, il est devenu urgent de faire face à la cybercriminalité, en se focalisant sur la garantie de la souveraineté cybernétique basée sur la production d’un contenu national qualitatif sur les sites électroniques et la sécurisation du réseau en vue de consacrer la souveraineté de l’Etat», a expliqué à ce propos, M. Belhimer. Cette lutte passe, notamment par «la domiciliation des sites électroniques régis par le décret exécutif relatif aux modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et de diffusion de mise au point ou rectification sur le site électronique dans le domaine DZ », préconise le ministre de la Communication.
Lors de cette journée parlementaire auquel ont pris part des cadres de l’Armée nationale populaire (ANP) et de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales, des représentants de plusieurs secteurs ministériels et des conseillers du Président de la République ainsi que des enseignants et des experts dans ce domaine, un documentaire audiovisuel sur la cybercriminalité et ses répercussions sur le pays et le citoyen a été projeté. Des enseignants universitaires et des cadres de la Sûreté nationale ont évoqué, lors de leurs interventions sur le thème de cette journée, les raisons, les motivations, les répercussions et les voies de lutte contre la cybercriminalité en Algérie.
Yahia Bourit

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