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Dr Rima Triki, spécialiste en pédiatrie et allergie:
«2% des enfants infectés par la Covid-19 lors de la 4e vague»

En Algérie, entre 1 et 2% des enfants ont été contaminés par le coronavirus au cours de la quatrième vague de la pandémie. Alors que la quatrième vague a été caractérisée par une forte propagation du variant Omicron, celui-ci, qui a surclassé le Delta en terme des contaminations, n’a pas épargné les enfants, figurant ainsi parmi les tranches d’âge les plus touchées.

Le Dr Rima Triki, spécialiste en pédiatrie et allergie, a indiqué sur ce sujet que «le taux entre 1 à 2% du total des infections par le coronavirus enregistrées lors de la quatrième vague ont concerné les enfants». Dans une déclaration faite hier à la Radio nationale, la spécialiste a précisé que «les symptômes constatés chez les enfants touchés par le coronavirus varient entre des symptômes cutanés, digestifs et respiratoires, plus particulièrement chez les nourrissons et les nouveau-nés».
Le Dr Triki a indiqué dans ce cadre que parmi les symptômes graves du variant Omicron chez les enfants figure la maladie Kawasaki, qui affecte gravement le muscle cardiaque, en plus du syndrome multi-inflammatoire chez cette tranche d’âge. «Omicron dispose d’une capacité qui pourra endommager de nombreux tissus du corps humain» a affirmé la spécialiste, notant que «0,5% représente le taux de mortalité des enfants infectés par le coronavirus qui ont développé des symptômes graves».
Le Dr Triki a fait savoir dans ce contexte que la catégorie la plus touchée par le coronavirus chez les enfants sont ceux qui souffrent de maladies chroniques telles que le diabète, la drépanocytose, l’immunodéficience, les nourrissons et les nouveau-nés. Elle a précisé également que les adolescents et les patients cancéreux sont plus sensibles aux complications de la maladie de la Covid-19. Interrogée sur le protocole de traitement pour les enfants, le Dr Triki a indiqué qu’il varie en fonction de l’état de l’enfant et des symptômes qu’il a développés, expliquant que l’utilisation anarchique des antibiotiques génère des résistances bactériennes.
Il convient de rappeler que l’Algérie est parmi les pays touchés par le sous-variant d’Omicron appelé BA.2 considéré comme plus contagieux par rapport à la souche-mère et à d’autres sous-variants. En début du mois en cours, le Directeur général de l’Institut Pasteur-Algérie, le Dr. Fawzi Derrar avait affirmé que le sous-variant d’Omicron «BA.2», sera «plus répandu» dans les prochains jours, au regard des expériences des pays qui y ont été exposés.
Dans un entretien à l’APS, M. Derrar avait affirmé que la propagation du sous-variant Omicron «BA.2» connaîtra «une propagation à plus de 90%», appelant les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées à le faire, et ceux qui ont reçu les deux premières doses à recevoir la troisième dose, expliquant que la vaccination protégeait de cette souche «de 80 à 90%».
Malgré que cette souche «ne présente pas de danger» par rapport au variant Delta toujours aussi répandu, la situation épidémiologique n’est «toujours pas stable», regrettant le taux de vaccination qui n’a pas encore atteint le niveau requis, et le non-respect des mesures préventives.
Le même responsable avait mis en garde les personnes non vaccinées qui avaient été contaminées par le variant Omicron qu’elles pourraient être contaminées à nouveau par la sous-souche BA.2, «et pourraient être hospitalisées, voire en réanimation en raison de leur immunité relativement faible».
Samir Hamiche

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