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34e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du MAEP : le rôle du président de la République salué

Le président de la République a quitté, hier, la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, après avoir pris part à la 38e session ordinaire du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA).

Présidant la réunion du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), le chef de l’Etat a mis en avant, avant-hier, à Addis-Abeba, l’importance de ce mécanisme dans la sauvegarde de la souveraineté de la décision des pays africains. L’évaluation par les pays membres de l’Union africaine apporte, en effet, une garantie dimension inclusive, tout en donnant à l’UA un rôle de soutien au développement de chaque nation. Les participants au Sommet ont salué les efforts du président Tebboune au service de l’Afrique. Dans une allocution prononcée devant l’assistance, le président sortant de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a salué le président de la République pour ses efforts au service du continent et le rôle de l’Algérie dans ce sens, rappelant qu’elle compte parmi les quatre pays fondateurs du MEAP.
De son côté, la directrice générale du MAEP, Marie-Antoinette Rose Quatre a adressé ses remerciements au président de la République pour ses efforts pour la promotion de l’Afrique, se félicitant du travail accompli par les Etats africains réunis aux travaux du Sommet. En dépit des pressions et défis auxquels le mécanisme fait face, ce dernier a réussi à réaliser des résultats positifs tangibles, a-t-elle fait savoir, avant d’ajouter «nous avons réussi aujourd’hui à tenir un Sommet en présentiel après 5 ans et avec nous, un rapport continental pour l’année 2025, outre l’élaboration du plan stratégique du mécanisme, conforme à l’agenda 2063 de l’UA».
De son côté, la présidente du Panel d’éminentes personnalités du MAEP, Mme Inonge Lewanika-Mbikusita a estimé que la gouvernance constitue le fondement solide pour réparer les préjudices subis par les Africains, en dépit des défis multiformes auxquels ils sont confrontés en Afrique, notamment les infrastructures sous-développées, la lenteur des services publics, outre le changement climatique et la crise sanitaire, autant de facteurs de pression qui pèsent sur le continent. Mme. Lewanika a appelé les participants à se féliciter des réalisations accomplies par le Panel, ajoutant : «Nous assistons à un renforcement de la démocratie, des économies et de l’innovation sociale. J’exhorte donc tout un chacun à renouveler notre engagement collectif pour construire des institutions qui répondent aux défis actuels.»

En marge de leur participation aux travaux du Sommet, des responsables africains ont salué la contribution volontaire apportée par l’Algérie au Mécanisme, remerciant le président de la République pour les efforts qu’il déploie en faveur du continent. La ministre éthiopienne de la planification et du développement et coordonatrice du mécanisme africain, Fitsum Assefa, a salué la contribution volontaire de l’Algérie, considérant qu’elle renforcera l’action du mécanisme et du Secrétariat général. «C’est une contribution importante de l’Algérie. Nous sommes reconnaissants en tant que représentants de l’Ethiopie et du mécanisme africain. J’encourage les autres pays à suivre l’exemple de l’Algérie pour apporter leur contribution», a-t-elle soutenu.
De son côté, le président du Forum national du MAEP du Mozambique, Lorenzo Astegiano, a affirmé que l’Algérie est l’un des principaux pays contribuant au programme du MAEP». M. Astegiano a estimé que le Sommet d’aujourd’hui «est un moment très important pour réfléchir à l’avenir de notre continent, discuter de la corruption et de la gestion des ressources naturelles. La rencontre s’est très bien déroulée et a été très constructive.»
Pour sa part, le vice-président du bureau du Panel des personnalités africaines éminentes, Ali Al-Hafny, a salué le rôle l’Algérie en Afrique, ajoutant : «La contribution de l’Algérie est importante car nous avons besoin des moyens qui nous permettent d’évaluer les pays et de nous assurer que le mécanisme peut faire son travail comme il se doit.» Le président de la République avait annoncé, au siège de l’UA à Addis-Abeba, que l’Algérie avait décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le MAEP.

Nadera Belkacemi

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