Evênement

4ème commission de l’ONU : des pays d’Afrique et d’Asie renouvellent leur «ferme» soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

Des pays d’Afrique et d’Asie ont renouvelé mardi, lors des discussions de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième commission) de l’Assemblée générale des Nations unies, leur «ferme soutien» au droit du peuple sahraoui à exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

L’Afrique du Sud a réitéré son «ferme soutien à la décolonisation du Sahara occidental», exhortant les Nations Unies à «accélérer la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui constitue son droit fondamental en vertu du droit international». Son représentant a déclaré devant la Quatrième commission de l’AG de l’ONU que son pays «est particulièrement préoccupé par le sort du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique».
«L’Afrique du Sud attache une grande importance à l’autodétermination du peuple sahraoui, car cela reste un principe sacré qui s’applique à des situations au-delà du continent africain», a-t-il assuré. De son coté, le représentant de l’Ouganda a réaffirmé «le soutien de son pays aux principes universellement reconnus du droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et aux approches constructives visant à rechercher une solution pacifique au conflit par le dialogue et les moyens politiques, comme recommandé par les Nations Unies». Il a également souligné «la nécessité pour la communauté internationale de travailler ensemble pour créer un environnement politique propice et un cadre solide pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple du sahraoui, afin de garantir la paix régionale et internationale». Le représentant du Mozambique a, pour sa part, souligné que son pays «demeure profondément préoccupé par l’absence de progrès vers l’autodétermination au Sahara occidental». Il a notamment réaffirmé «le soutien indéfectible du Mozambique au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies, à la résolution 1514 (XV) et à toutes les résolutions pertinentes de l’Union africaine (UA) et de l’ONU». La représentante du Timor-Leste a, quant à lui, fait part de «la préoccupation particulière de son pays face à la situation au Sahara occidental, reconnu comme la dernière colonie en Afrique». La diplomate a appelé à un renforcement du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), y compris une composante consacrée à la surveillance des droits de l’homme, et à garantir l’accès à l’aide humanitaire et la promotion du dialogue diplomatique, dans le plein respect du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Par ailleurs, le représentant iranien a réaffirmé la responsabilité des Nations Unies envers le peuple du Sahara occidental et son droit inaliénable à l’autodétermination, tel que stipulé dans les résolutions pertinentes de l’ONU. Il a rappelé que «plus de 60 ans se sont écoulés depuis que le Comité spécial de l’ONU sur la décolonisation a déclaré le Sahara occidental comme étant un territoire à décoloniser, et que de nombreuses résolutions ont jusqu’à présent affirmé le droit du peuple sahraoui à déterminer librement son avenir». A cet égard, le représentant iranien a appelé à «un engagement sérieux et responsable pour mener des négociations sous les auspices de l’ONU, de bonne foi et sans conditions préalables, conformément à la Charte des Nations Unies, dans le but de parvenir à une solution juste, durable, globale et mutuellement acceptable».

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page