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Ouargla | Manifestations du 27 févier 1962 : une épopée marquant l’attachement du peuple à l’unité territoriale

Les manifestations du 27 février 1962 d’Ouargla représentent l’épopée par laquelle le peuple algérien a marqué son attachement à l’intégrité territoriale, a affirmé, lundi à Ouargla, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laid Rebiga.

« Les soulèvements populaires d’Ouargla sont une épopée confirmant l’attachement indéfectible du peuple algérien à son unité territoriale, témoignent de la loyauté et de la fidélité au message des martyrs, et reflètent la détermination à la résistance et la lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale », a déclaré M. Rebiga, à l’ouverture d’une conférence animée dans le cadre de la commémoration du 61ème anniversaire de ces manifestations.
Le ministre a soutenu que ces soulèvements populaires constituaient une date phare du militantisme du peuple algérien, ajoutant que la sortie des manifestants, en ce jour du 27 février 1962, était une réponse à l’appel lancé par les responsables de la Révolution et marquait leur détermination à se sacrifier pour l’amour de la patrie.
« Ce soulèvement brisa la stratégie coloniale visant à imposer la politique du statu quo, à diviser le pays, à spolier les richesses du sud du pays et à en faire le théâtre de ses abominables explosions nucléaires dévastatrices », a indiqué M. Rebiga.
Et d’ajouter : « Les manifestations ont été un fort appui aux négociateurs algériens aux accords d’Evian et à leur position inébranlable quant à l’intégrité territoriale nationale et que le Front de libération nationale (FLN) était le représentant unique du peuple algérien, comme prévu dans la déclaration de la glorieuse guerre du 1er Novembre ».
Mettant à profit cette visite, le ministre a indiqué que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accordait tout l’intérêt au Sud du pays pour la relance du développement et la prise en charge des préoccupations des habitants.
« Le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre cette approche présidentielle par le lancement des programmes de développement affectés aux régions du sud du pays, le rapprochement de l’administration des administrés et l’amélioration du service public », a poursuivi le ministre qui a appelé, à ce titre, à « préserver ces acquis par la cohésion et le patriotisme dans le cadre de la paix et de la sécurité dont jouit l’Algérie ».
M. Rebiga a, au terme de son intervention, appelé à tirer les enseignements de ces manifestations populaires pour raffermir l’unité nationale, consolider le front interne et, partant, barrer la route aux détracteurs du pays.
La conférence qui a eu pour cadre la maison de la culture « Moufdi Zakaria », a été riche en communications ayant trait au thème, dont celle de Mouadh Amrani, de l’université d’El-Oued, intitulée « La torture et les centres de détention dans la région d’Oued Righ », dans laquelle il a cité les prisons et autres centres de détention érigés par la France coloniale pour réprimer les cellules révolutionnaires dans la région.
De son côté, le Pr Ahmed Dokar, de l’université Kasdi Merbah d’Ouargla, a indiqué que l’adhésion des différentes composantes de la société algérienne pour contrer les visées de la France coloniale portant séparation du sud du reste du pays a grandement contribué à mettre en échec les manœuvres et velléités du colonisateur.
Le ministre, qui était en compagnie du secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Ali Boughezala, des autorités locales et de représentants de la famille révolutionnaire, s’est, par la suite, recueilli à la mémoire des martyrs de la glorieuse Révolution, avant de procéder, dans la commune d’Ain El-Beida, à la pose de la première pierre d’un groupe scolaire au pôle urbain 2.000 logements.
Pour sa part, l’association « soulèvements populaires du 27 février 1962 » d’Ouargla, a, à cette occasion, honoré des moudjahidine et des familles de martyrs de la Guerre de libération nationale.

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