Des spécialistes participant à une journée d’étude sur «l’intégration des technologies et l’intelligence artificielle dans l’élevage de bovins», organisée samedi à Mascara, ont insisté sur l’importance de l’utilisation des technologies modernes pour l’augmentation de la production de lait
Dans ce cadre, le chercheur dans le domaine de l’intégration technologique dans l’agriculture, Adnane Mounir a souligné que «s’appuyer sur les techniques modernes dans le domaine de l’élevage des bovins devrait garantir un rendement meilleur du lait cru et déterminer avec précision des quantités de lait produites par chaque vache», signalant l’importance de l’utilisation d’outils modernes, à l’instar d’instruments numériques du lait.
Il a, en outre, fait savoir que d’autres recherches scientifiques sont en cours de concrétisation par plusieurs universités du pays dans le domaine du développement des techniques modernes de culture de fourrage vert et de l’amélioration de la qualité du lait de vache cru. L’expert en agriculture moderne, Hicham Benattar a souligné pour sa part que «l’option adéquate pour réaliser de bons résultats dans le domaine de l’élevage de vaches laitières dans le pays est le recours aux techniques modernes, notamment des recherches dans le domaine permettant de promouvoir cette filière et d’atteindre une autosuffisance dans la production du lait de vache dans le pays». L’universitaire Mohammed Kerbouche, de l’université Mustapha Stambouli de Mascara a appelé à sensibiliser les étudiants en sciences agronomiques et ceux en fin d’études à créer des exploitations modernes d’élevage de vaches laitières.
Cette journée d’étude, organisée par la Chambre de wilaya agricole en collaboration avec la Direction des Services Agricoles (DSA), l’université Mustapha Stambouli de Mascara, une société spécialisée dans la gestion et l’innovation agricole, a vu la présence des autorités de wilaya, des experts et chercheurs dans les technologies et l’intelligence artificielle, outre des opérateurs dans l’élevage de vaches laitières et des éleveurs de l’ouest du pays, ainsi que des représentants d’associations professionnelles opérant dans dix wilayas, des laiteries publiques et privées, des agences bancaires et des enseignants de plusieurs universités du pays.