A la une

Pour répondre à la demande pour le mois du Ramadhan : plus de 20.000 tonnes de viande devront être importés en mars

Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, appelé, à ce propos, les opérateurs concerné par l’opération de «garantir la mise en oeuvre du programme d’importation convenu et répondre, ainsi, à la demande sur cet aliment dont la consommation augmente pendant le mois sacré».

Pour renforcer l’offre et assurer une bonne régulation durant le mois sacré du Ramadhan, le gouvernement entend procéder à l’importation de plus de 20.000 tonnes de viande rouge.
Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, appelé, à ce propos, les opérateurs concerné par l’opération de «garantir la mise en oeuvre du programme d’importation convenu et répondre, ainsi, à la demande sur cet aliment dont la consommation augmente pendant le mois sacré».
M. Zitouni qui a coprésidé une réunion avec son collègue de l’Agriculture, Youcef Cherfa , en présence de représentants des ministères de l’Intérieur et des Transports, du président de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), du secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), de cadres des ministères du Commerce et de l’Agriculture, et de diverses instances relevant de ces secteurs, a expliqué que son département avait «astreint» les importateurs de viande rouge à respecter leurs engagements d’importation des quantités fixées au cours du premier trimestre 2025, y compris le mois de mars qui coïncidera avec le mois de Ramadhan cette année, conformément aux conclusions de la réunion tenue le 7 janvier dernier.
Dans ce contexte, les importateurs de viande rouge ont été tenus «d’importer 12.356 tonnes en janvier, 18.165 tonnes en février et 20.050 tonnes en mars» (chiffres représentant les licences d’importation), afin de garantir la mise en oeuvre du programme d’importation de 13.000 tonnes de viande rouge pendant le mois de jeûne, selon le ministre.
Le ministère a pris une batterie de mesures, dont le gel du programme d’arrêts techniques de toutes les unités industrielles et de transformation des produits alimentaires, au cours du premier trimestre 2025.
De plus, les marchés de gros des légumes et fruits, ont été astreints à travailler les weekend et le jour d’Aïd El fitre.
Des points de vente permanents seront ouverts au niveau des wilayas du Sud au profit des offices et des établissements du secteur de l’Agriculture, lesquels bénéficieront de l’indemnisation des frais de transports des marchés de Magros qui seront mis à leurs dispositions.
«Les demandes d’autorisation de domiciliation bancaire pour les importateurs de bananes, de fruits secs, d’épices, de levure, de thé et de café vert destinés à la vente en l’état ont été traitées afin de permettre l’importation de ces produits dans les délais requis et de suivre leur mise en oeuvre par les services de contrôle», indique le ministre.
Un suivi quotidien sera assuré des opérations de broyage du blé dur destiné à la production de semoule, après le maintien du quota supplémentaire estimé à 20% des capacités de production, et le contrôle des opérations de distribution au niveau des wilayas.
M. Zitouni a affirmé que son département veillerait, également, à la mise en oeuvre du programme de renforcement de la production de lait par l’injection d’une quantité supplémentaire estimée à 3000 tonnes de lait en poudre pour répondre à la demande croissante pendant le mois de Ramadhan.
En vue de garantir l’efficacité de ces mesures, le ministre a souligné que les walis suivraient les opérations d’approvisionnement du marché ainsi que l’activation des cellules de veille locales et des commissions mixtes de wilaya, en mobilisant les ressources matérielles et humaines nécessaires pour «faire face à toute tentative de monopole, de spéculation illicite ou de détournement de biens et de produits de leur destination initiale dans le but de créer des perturbations ou des fluctuations qui affectent la stabilité des marchés et ont un impact négatif sur les prix des produits alimentaires».
A cette occasion, le ministre a salué «l’intérêt particulier accordé par le président de la République à la question du pouvoir d’achat du citoyen et de sa sécurité alimentaire», lequel encourage le gouvernement à s’orienter vers la modernisation des méthodes de gestion de ces deux secteurs stratégiques (agriculture et commerce), de manière à asseoir des bases solides pour la stabilité du front social.
Yahia Bourit

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page