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Le wali de Sidi Bel Abbés inspecte les sites de loisirs de la Mekerra
Le wali de Sidi Bel Abbés M. Kamel Hadji, a mené durant la matinée de jeudi une tournée vers les différents sites touristiques et de loisirs du chef lieu.
Parmi les points visités par le wali, le jardin public et sa pépinière. Ce site qui date du début du siècle dernier, nécessite une opération de lifting vu qu’il demeure presque l’unique espace de divertissement pour les familles belabbésiennes en quête d’espaces de loisirs pour leurs enfants surtout pendant les fins de semaine et les périodes des vacances scolaires. Le peu d’animaux et le matériel des jeux endommagé et presque inexistant font l’objet de mécontentement de la part des parents malgré les efforts fournis par l’entreprise Nadhif-com qui gère ce jardin. Kamel Hadji s’est ensuite dirigé vers le centre équestre sis sur la route de Sidi Lahcen.
Ce centre qui a fait couler beaucoup d’encre, est victime de litige administratif pénalisant ainsi ce centre et entravant l’évolution du sport équestre. Un problème que le wali veut régler afin de redorer le blason de ce joyau de Sidi Bel Abbés. Le site dit Millénium de la Macta 2 a été aussi le souci du premier responsable de la wilaya qui a ensuite visité le site dit Dubai au quartier Bénir Ameur (CPR) où le jet d’eau a été laissé au abondant pendant de longues années profitant à l’incivisme dû aux jets d’ordures ménagères malgré les appels des associations locales. Au centre ville, M. Hadji s’est enquéri sur l’état triste du château près du lycée Meftahi et qui servait comme siège de l’inspection des douanes.
L’autre volet qui commence à susciter des critiques concerne le lac Sidi Mohamed Benali ouvert il y a une semaine. Depuis, le site connait une très faible affluence de la part des habitants de la Mekerra. Ces derniers critiquent l’accès payant à raison de 100 dinars et le fait de laisser sa voiture à l’entrée du parc. « Une décision qui nous empêche d’accéder au lac avec nos enfants et nos parents doivent marcher des centaines de mètres pour accéder aux jeux de loisirs et au rivage du lac. » Cette décision relève de la préservation de l’état naturel du site mais cet état doit être revu de la part des instances locales car désormais ce sont les commerces installés qui commencent à pâtir de cette situation..
M. Bekkar