
Tout en dénonçant la famine à Ghaza : l’Algérie appelle à mettre en échec le projet du «Grand Israël»
L’ONU a officiellement déclaré, vendredi dernier, la famine à Ghaza, la première à toucher le Moyen-Orient, après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans un état «catastrophique».
L’Algérie a réagi hier à la déclaration de l’ONU sur l’état de famine à Ghaza en condamnant fermement les politiques et pratiques imposées au peuple palestinien dans le contexte de la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste.
Selon un communiqué rendu public hier par le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, l’Algérie a appelé également la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités en œuvrant collectivement pour mettre en échec le projet du «Grand Israël».
« Dans un précédent d’une extrême gravité, le premier du genre dans l’histoire de la cause palestinienne et dans l’histoire du Moyen-Orient tout entier, l’Organisation des Nations unies a officiellement déclaré hier (vendredi, ndlr) l’état de famine dans la bande de Ghaza. », lit-on dans le même communiqué.
Selon le document du ministère des Affaires étrangères, la famine à Ghaza est un choix politique, fruit d’une planification et d’une stratégie de l’occupation israélienne.
« Ce qui suscite la plus vive indignation et réprobation, c’est que cette famine avérée n’est pas le résultat de circonstances contraignantes, mais bel et bien un choix politique, fruit d’une planification et d’une stratégie de l’occupation israélienne. L’état de famine annoncé n’est en rien étranger au projet de déplacement forcé, ni à celui de la réoccupation de Ghaza, ni encore à ce qu’on appelle désormais le projet du «Grand Israël», a indiqué le département ministériel des affaires étrangères.
Le même communiqué a souligné l’impératif de préserver les fondements de la solution à deux États comme pierre angulaire de tout règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien.
« L’Algérie dénonce avec force ces politiques et pratiques imposées au peuple palestinien dans le cadre de la guerre d’extermination menée à Ghaza. Elle a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités en œuvrant collectivement pour mettre en échec le projet du «Grand Israël» et pour préserver les fondements de la solution à deux États comme pierre angulaire de tout règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien », ajoute le communiqué.
Selon la même source, l’Algérie s’engage à poursuivre ses efforts diplomatiques visant à soutenir le peuple palestinien.
« L’Algérie a réaffirmé, en sa qualité de membre du Conseil de sécurité, son engagement à poursuivre ses efforts diplomatiques visant à soutenir le peuple palestinien, à contribuer à mettre un terme à cette catastrophe humanitaire sans précédent et à œuvrer pour l’accélération de la création d’un État palestinien indépendant et souverain, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif (Jérusalem-Est) », a conclu le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Mohand S