Pêche et aquaculture : le SIPA programmé du 6 au 9 novembre à Oran
La ville d’Oran s’apprête à accueillir, du 6 au 9 novembre prochain, la 10e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2025).
Plus de 200 exposants, nationaux et étrangers, y prendront part, a annoncé la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, organisatrice de l’événement. Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, cette édition se déroulera sous le thème : «Pêche et aquaculture, innovation et partenariats». Les organisateurs tablent sur une participation diversifiée, incluant entreprises, experts, organisations internationales et institutions financières. Le Sultanat d’Oman, invité d’honneur, dépêchera une importante délégation officielle et professionnelle.
Rendez-vous biennal, le SIPA s’est imposé, depuis son lancement, il y a vingt ans, comme l’une des principales manifestations économiques et scientifiques en Méditerranée dans son domaine. Il illustre, selon la Capa, «l’évolution remarquable du secteur en Algérie» et s’inscrit dans une stratégie nationale de valorisation de l’économie bleue. L’événement offrira une vitrine pour les opportunités d’investissement dans l’aquaculture, la construction navale, les industries de transformation, les techniques de conditionnement et de distribution, ainsi que dans les services liés au financement et à l’assurance maritimes. Au programme figurent également des ateliers techniques et des conférences scientifiques menés en partenariat avec des instances régionales et internationales telles que la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’initiative OuestMed.
La même rencontre prévoit un espace spécialement réservé aux start-up et aux projets innovants, afin de mettre en avant l’intégration des nouvelles technologies dans les chaînes de valeur maritimes et de permettre aux jeunes porteurs d’idées de rencontrer investisseurs et bailleurs de fonds. Selon les organisateurs, ce salon constitue aussi une occasion de renforcer la place de l’Algérie comme centre régional de coopération arabo-africaine dans le domaine de la pêche. La présence croissante de délégations africaines et arabes devrait donner lieu à de nouvelles rencontres de partenariat et de coopération.
En attirant investisseurs et acteurs internationaux, les autorités espèrent faire de ce rendez-vous un levier pour encourager l’innovation et soutenir la coopération dans un secteur stratégique considéré comme l’un des piliers de la sécurité alimentaire et du développement durable du pays.
Yacine Redjami
