Spécialisé dans les avortements clandestins : un réseau de faux spécialistes démantelé à Ain El Turck
Les services de la Gendarmerie nationale d’Oran ont mis fin aux agissements d’un réseau criminel opérant clandestinement dans la pratique d’avortements illégaux. Le groupe, dirigé par une femme se faisant passer pour médecin, exerçait ses activités dans un appartement loué à Aïn El Turck, à l’abri des regards et en totale infraction avec la loi.
L’affaire a éclaté à la suite d’une opération de veille numérique menée par la section régionale de lutte contre la cybercriminalité. Les enquêteurs ont repéré une page Facebook suspecte, administrée sous le pseudonyme «Docteure femme», vantant des «services médicaux confidentiels» et promettant aux femmes un avortement discret. L’exploitation technique des données et un suivi rigoureux des interactions en ligne ont permis d’identifier la responsable de la page, puis de remonter jusqu’à son lieu d’activité. L’interpellation de la suspecte a permis de découvrir qu’elle procédait elle-même aux opérations, sans aucune formation médicale reconnue ni autorisation légale. Chaque intervention, réalisée dans des conditions sanitaires précaires, était facturée entre 40 000 et 60 000 dinars, selon la situation des patientes. La perquisition menée dans l’appartement a permis la saisie d’un lot conséquent de matériel médical, de produits pharmaceutiques servant aux opérations et de documents d’identité appartenant à plusieurs femmes ayant eu recours à ces pratiques risquées. Les investigations ont conduit également à l’arrestation de deux complices présumés, soupçonnés d’avoir participé à l’organisation logistique et à la mise en contact avec les «clientes». Selon les premiers éléments de l’enquête, le réseau aurait été actif depuis plusieurs mois, usant des réseaux sociaux comme principal canal de recrutement et de communication, profitant de la vulnérabilité de femmes en situation de détresse.
Les trois mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près la juridiction territorialement compétente. Ils sont poursuivis pour incitation à l’avortement, exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d’autrui. Le parquet a ordonné la poursuite des investigations afin de déterminer l’étendue de l’activité et d’éventuelles complicités médicales ou pharmaceutiques.
Pour les enquêteurs, il s’agit d’une affaire exemplaire dans la lutte contre la cybercriminalité, qui démontre la manière dont certains réseaux criminels exploitent les plateformes sociales pour développer des activités interdites, en contournant les circuits médicaux légaux. Cette intervention marque un nouveau succès dans la stratégie de la Gendarmerie nationale visant à combattre les atteintes à la santé publique et les dérives numériques à travers le pays.
Yacine Redjami
Pour commercialisation de Drogue
Trois dealers sous les verrous
Pour répondre aux chefs d’accusations d’association de malfaiteurs , détention de psychotropes, atteinte à la santé publique, trois individus ont été présentés avant-hier devant le procureur de la République près le tribunal correctionnel de première instance « Fellaoucene» à Cité Djamel.
Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Il s’agit de la toute récente affaire effectuée par les éléments de la police judiciaire d’Oran. Une affaire qui s’est soldée par la saisie de psychotropes et de Kif traité. En effet, Les éléments de la police ont agi suite à des informations, parvenues à leurs services faisant état de l’existence d’un réseau de trafic de stupéfiants qui activait dans la commercialisation des psychotropes dans le milieu des jeunes. Une vaste enquête a été ouverte et les enquêteurs ont réussi à identifier et localiser les mis en cause. Munis de mandats de perquisition, les éléments de la police se sont rendu aux domiciles des mis en cause qui se trouvent à Oran où ils ont mis la main sur la marchandise estimée à près de 100 comprimés de pregabaline, ainsi que près d’un kilogramme de kif traite de résine de cannabis.
Fériel.B



