
Augmentation de salaires, retraites et allocation chômage : les grandes décisions sociales du Président Tebboune depuis 2020
Des réformes profondes ont été lancées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au cours des dernières années. Ces réformes ont abouti à des mesures louables telles que les augmentations des salaires et des pensions de retraite, et la création de nouveaux mécanismes de soutien social, à savoir l’allocation chômage, ainsi que de vastes mesures destinées à protéger le pouvoir d’achat.
En effet, depuis son accession à la magistrature suprême en 2020, le président de la République, a fait du dossier social l’un des fondements de son action, engageant une série de décisions qualifiées d’historiques et de réformes structurelles destinées à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens. En quatre années, ces mesures ont redessiné en profondeur la répartition du revenu national, grâce à des revalorisations salariales, à l’amélioration des pensions de retraite, à la création de nouveaux mécanismes de solidarité tels que l’allocation chômage, ainsi qu’à la mise en œuvre de dispositifs visant à amortir les effets d’un contexte international marqué par les crises sanitaires et les tensions géopolitiques. L’ensemble de ces initiatives reflète la volonté du chef de l’État de placer le citoyen au cœur des politiques publiques, en privilégiant l’amélioration des revenus, la réduction de la pression fiscale, l’accompagnement des agriculteurs et des producteurs et le renforcement des mécanismes de protection sociale. Cette stratégie, déployée progressivement, a contribué à consolider la justice sociale, à soutenir la sécurité alimentaire nationale et à améliorer le quotidien des différentes franges de la population.
Dans cette dynamique, l’une des premières décisions majeures avait porté sur la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG), relevé à 20.000 dinars à partir du 1er juin 2020, après une décennie sans augmentation. Malgré un contexte économique alors lourdement affecté par la chute des prix du pétrole et les répercussions de la pandémie de Covid-19, cette mesure avait marqué un tournant dans la politique sociale du pays. Deux ans plus tard, en 2022, une opération d’envergure inédite depuis l’indépendance a été engagée avec la révision de la grille indiciaire de la fonction publique, sur instruction du président de la République. Cette réforme a élargi les augmentations à l’ensemble des corps et grades, générant des hausses mensuelles comprises entre 4.500 et 8.500 dinars et portant la progression cumulative à près de 47 % entre 2022 et 2024. Ces revalorisations ont touché aussi bien le salaire de base que les indemnités mensuelles et non mensuelles. Elles ont été suivies par la suppression de l’IRG pour les revenus inférieurs à 30.000 dinars, une mesure bénéficiant à quelque 6,5 millions de salariés et fonctionnaires, concrétisant ainsi les engagements électoraux formulés par le Président Tebboune en 2019.
La même dynamique a guidé les décisions appliquées au secteur de la santé, particulièrement mobilisé durant la pandémie, ainsi qu’au profit des enseignants, qui ont bénéficié d’une amélioration substantielle de leur régime indemnitaire entre 2023 et 2024. Le relèvement de leur classement a permis des augmentations pouvant atteindre 30 %, rétroactivement, selon les grades et les échelons. Le processus de revalorisation se poursuit avec la dernière décision annoncée lors du Conseil des ministres du 30 novembre 2025, portant le SNMG de 20.000 à 24.000 dinars à partir de janvier 2026, soit la hausse la plus importante jamais enregistrée, destinée à soutenir davantage les catégories les plus larges de travailleurs.
Dans la continuité de ces efforts, le président de la République avait instauré en 2021 l’allocation chômage, introduite par la loi de finances 2022, faisant de l’Algérie le premier pays arabe et africain à mettre en place une indemnité officielle destinée aux jeunes demandeurs d’emploi. Versée dès 2022 à hauteur de 13.000 dinars, cette allocation a été relevée à 15.000 dinars la même année, tout en accordant aux bénéficiaires une couverture sanitaire durant toute la période d’indemnisation. Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a décidé de porter ce montant à 18.000 dinars, renforçant ce dispositif devenu un pilier du soutien aux jeunes en transition vers l’emploi et garantissant un revenu permettant de préserver leur dignité. Parallèlement, les retraités ont fait l’objet d’une attention particulière, avec des augmentations comprises entre 10 et 15 % en 2024. Les pensions les plus modestes ont été révisées pour atteindre 15.000 dinars pour les anciens montants inférieurs à 10.000 dinars, et 20.000 dinars pour celles fixées auparavant à 15.000 dinars. Le président de la République a également ordonné récemment la préparation de nouvelles propositions d’augmentation des pensions et allocations, qui seront examinées par le ministère des Finances puis par le gouvernement avant d’être soumises à la validation du Conseil des ministres. Dans le même esprit, l’allocation de solidarité a été relevée en avril 2023, passant à 12.000 dinars pour les bénéficiaires percevant 10.000 dinars et à 7.000 dinars pour ceux recevant 3.000 dinars, une décision ayant touché près d’un million de personnes.
D’autres mesures sociales structurantes ont été introduites au cours des dernières années, notamment la hausse de l’allocation touristique, désormais fixée à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs, la revalorisation de la bourse étudiante et l’octroi de quotas supplémentaires pour le Hadj en faveur des personnes âgées n’ayant pas été retenues après plusieurs tentatives. S’y ajoutent la prise en charge intégrale des malades atteints de cancer et non couverts par la sécurité sociale, ainsi qu’un large ensemble de soutiens destinés à améliorer les conditions de vie des citoyens.
Le secteur agricole, au cœur de la stratégie de sécurité alimentaire, a également bénéficié d’un ensemble de mesures fortes. Depuis 2020, le président de la République a décidé de relever les prix d’achat des légumineuses pour encourager la production nationale, tout en augmentant les marges bénéficiaires des producteurs et distributeurs de lait afin d’assurer la disponibilité du produit. L’ouverture de crédits bancaires pour les investissements dans les chambres froides et les capacités de stockage a permis de mieux lutter contre la spéculation et de stabiliser les prix sur les marchés. Ces efforts ont contribué à renforcer les revenus des agriculteurs et à améliorer l’approvisionnement des citoyens, alors que le taux d’inflation est tombé à 2,2 % en glissement annuel fin septembre dernier.
Le chef de l’État a veillé enfin à garantir des conditions favorables pour les familles à l’occasion des fêtes religieuses, notamment en matière d’approvisionnement en moutons de l’Aïd. En mars 2025, il a autorisé l’importation d’un million de têtes de bétail, avec exonération totale des taxes et impôts, une mesure préventive destinée à maintenir la stabilité des prix et à répondre à la demande croissante durant cette période.
Mohand S



