Ce nouveau découpage des circonscriptions électorales trouve, bien entendu, sa justification après la décision présidentielle de promouvoir plusieurs wilayas déléguées du sud du pays en wilayas de plein exercice.
Le nombre de député de la prochaine législature est officiellement fixé à 407 sièges. Le président de la République a, en effet, promulgué l’Ordonnance portant détermination des circonscriptions électorales. Publié dans le dernier numéro du Journal officiel, l’ordonnance en question «fixe les circonscriptions électorales et le nombre de sièges à pourvoir pour les élections à l’Assemblée populaire nationale (APN) et les membres élus du Conseil de la nation», rapporte une dépêche de l’Aps, soulignant le fait que ladite ordonnance stipule que «la circonscription électorale est fixée, pour l’élection à l’APN, aux limites territoriales de la wilaya», comme rapporté par le texte d’Ordonnance. Laquelle prévoit «la répartition des sièges pour chaque circonscription électorale», dans le cadre de l’élection à l’APN. On retiendra, à ce propos, que cela se fera «au prorata de la population de chaque wilaya», rapporte l’Ordonnance. Cette répartition conduit à ce que le nombre de sièges de chaque circonscription électorale soit «fixé sur la base de l’affectation d’un siège par tranche de 120.000 habitants», stipule-t-on dans l’Ordonnance, avec la précision importante, à savoir, «l’affectation d’un siège supplémentaire pour chaque tranche restante de 60.000 habitants». Le même texte précise que «le nombre de sièges ne peut être inférieur à 3, pour les wilayas dont le nombre de la population est inférieur à 200.000 habitants». Une précaution pour garantir un maximum de représentativité, mais également pour ne pas pénaliser les «petites» wilayas.
Cela pour ce qui concerne le territoire national. Concernant les circonscriptions électorales de la communauté nationale à l’étranger pour l’élection à l’APN, celles-ci sont fixées à 8 sièges.
Concernant le Conseil de la nation, la circonscription électorale est fixée pour l’élection de ses membres, «aux limites territoriales de la wilaya», tandis que «le nombre de sièges par circonscription électorale est fixé à deux sièges».
Ce nouveau découpage des circonscriptions électorales trouve, bien entendu, sa justification après la décision présidentielle de promouvoir plusieurs wilayas déléguées du sud du pays en wilayas de plein exercice. Désormais, les électeurs de ces nouvelles entités administratives auront ainsi leurs propres députés à l’Assemblée populaire nationale.
Il reste à signaler que le nombre des députés sera réduit dans la prochaine représentation parlementaire, qui se dégagera à la lumière des prochaines élections législatives du 12 juin prochain, puisqu’il passe ainsi de 462 à 407.
Yahia Bourit