Le chef de l’Etat qui présidait la clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé, n’a pas manqué d’en souligner les aspects positifs. C’est, dira-t-il «l’un des meilleurs systèmes en Afrique en termes de gratuité des soins et de couverture sanitaire». Cela est un fait indéniable.
La réforme du système national de santé était, hier à Alger, au centre d’un séminaire rehaussé par la présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Signe de l’intérêt que porte l’Etat à l’amélioration des conditions de soins apportés aux Algériens, la rencontre a été marquée par la volonté présidentielle d’en donner une suite favorable sur le terrain des réformes. Le Président Tebboune n’a pas manqué, à ce propos, de mettre en évidence sa détermination à faire faire au système national de santé, le saut qu’attendent les citoyens et tout le personnel de santé.
«Nous sommes déterminés à mettre en œuvre les recommandations de ce séminaire dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu’à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé à l’image des questions financières, des statuts et de la carrière professionnelle, et ce, avant la fin de l’année en cours », a déclaré M. Tebboune.
Le signal d’une prise en charge des préoccupations exprimées par les blouses blanches ainsi donnée, le chef de l’Etat qui présidait la clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé, n’a pas manqué d’en souligner les aspects positifs. C’est, dira-t-il «l’un des meilleurs systèmes en Afrique en termes de gratuité des soins et de couverture sanitaire». Cela est un fait indéniable. Et le président a mis en exergue «la mobilisation des médecins et leur rôle dans l’éradication de nombreuses maladies mortelles». Dans la foulée, il a mis en évidence «l’adoption d’un système de vaccination dont les résultats sont aujourd’hui patents, faisant de l’Algérie le premier pays en Afrique dans ce domaine», ce qui a très largement participé à l’augmentation de l’espérance de vie en Algérie.
Il reste que malgré les exploits passés et la compétence avérée des médecins algériens, le secteur de la santé doit être réformé, estime le chef de l’Etat. Il retiendra à ce propos que «les insuffisances ne sont pas liées au manque de moyens et d’équipements mais au niveau élevé des attentes des citoyens».
L’Algérie, a-t-il précisé, dispose des «meilleurs équipements au monde», insistant sur l’impératif de les préserver et d’assurer la formation continue des personnels du secteur. Pragmatique, le président affirme que «nous ne sommes pas les meilleurs au monde», mais se voulant juste, il ajoutera : «nous ne sommes pas non plus les pires, nous avons des points forts qu’il faut préserver et des points faibles qu’il faut corriger».
Critiquant les parties qui décrient injustement le niveau des médecins algériens et du système sanitaire, le Président Tebboune a affirmé que l’Algérie avait «les meilleurs médecins dans le monde». Des médias sont à l’affût des points noirs et critiquent pour saper le moral des citoyens à chaque occasion, a-t-il fait remarquer, affirmant que cette démarche est inadmissible et que «la critique constructive est la bienvenue».
Concernant la situation sanitaire, le Président Tebboune a souligné la capacité du pays à «lutter contre la Covid-19 avec nos moyens». Il fustigera au passage, «certains Algériens qui prévoient le pire», appelant à les confronter «collectivement».
Dans le même contexte, le président de la République a mis en avant «la détermination de l’Etat à réunir tous les moyens pour venir à bout de la pandémie», appelant à la «mobilisation» pour mener à bien l’opération de la vaccination qualifiée «d’unique voie pour vaincre la pandémie».
Nadera Belkacemi