Après Blida, avant-hier et Alger, hier, le processus vaccinal est effectivement bien lancé et semble être bien parti grâce à la réception aujourd’hui de 50.000 autres doses de vaccin, cette fois Anglais, Astrazeneca.
Le Premier ministre a donné l’exemple aux citoyens en se vaccinant et les a rassuré sur la disponibilité à terme des vaccins, en tout suffisamment pour l’ensemble de la population et même plus. Il faut dire, à ce propos que la réception par l’Algérie de 50.000 doses du vaccin russe Spoutnik V a suscité quelques interrogations sur la capacité du pays à remplir pareil objectif. «La quantité du vaccin sera suffisante tout au long de cette année. Cette opération ne va pas se dérouler une ou deux jours, mais va s’étaler sur toute l’année» a donc souligné Abdelaziz Djerad avant de se voir administrer, dans une polyclinique à Alger, le vaccin contre le Covid-19. Et comme pour signifier la compétence dont dispose l’Algérie en la matière il rappellera que «nous avons nos traditions dans ces campagnes de vaccination, il faut que ça soit une opération ordinaire». Après Blida, avant-hier et Alger, hier, le processus vaccinal est effectivement bien lancé et semble être bien parti grâce à la réception aujourd’hui de 50.000 autres doses de vaccin, cette fois Anglais, Astrazeneca. Avec les 100.000 doses, l’administration sanitaire dispose d’une quantité susceptible de lancer l’opération un peu partout dans le pays, en attendant d’autres arrivages qui viendront du système Covax de l’OMS, ainsi qu’à travers des contrats signés avec des producteurs, notamment chinois.
La campagne de vaccination concernera prioritairement les wilayas durement touchées par la pandémie. Le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, Dr Djamel Fourar, indique, à ce propos que «la distribution du vaccin contre le coronavirus se fera à partir d’aujourd’hui au niveau des wilayas du pays qui sont durement touchées par la pandémie de coronavirus et ayant enregistré le plus grand nombre de cas de décès et de contaminations à ce jour». Dans un second temps, «le vaccin arrivera également dans l’ensemble des wilayas du pays et même dans les zones d’ombre».
Il faut dire que l’opération qui est à ses premiers balbutiements est partie pour durer toute une année, selon beaucoup de responsables gouvernementaux. L’occasion pour M.Fourar de souligner l’importance de la communication.
«Il faut que le citoyen soit vraiment informé que le vaccin est le seul moyen pour stopper la propagation du coronavirus et surtout de réduire le nombre des cas qui développent de graves complications», affirme-t-il.
Cela tout en appelant au respect des mesures de protection, dont le «lavage des mains, la distanciation physique et le port obligatoire du masque» et de rester vigilant même après avoir fait le vaccin, car ces mesures sont «complémentaires à la vaccination».
Les autorités du pays s’engagent dans un long et fatiguant marathon, en ce sens qu’elles sont tenu d’éviter toute pénurie de vaccins, tout en veillant à ne rien oublier au passage. Le succès de la campagne vaccinale tient à des détails qu’il va falloir prendre très au sérieux, notamment la problématique de la seconde dose, dont la bonne gestion est impérative pour la réussite de la gigantesque opération en cours.
Précisant que la vaccination ne présente aucun danger sur la santé et qu’aucun «effet négatif» n’a été signalé par toutes les personnes qui ont reçu les premières doses de vaccin russe Spoutnik-V samedi dans la wilaya de Blida, Dr Djamel Fourar, a mis en exergue «la formation des équipes chargées de la vaccination à l’échelle nationale, et ce, grâce à la contribution des experts de la vaccination au niveau du ministère de la Santé».
Anissa Mesdouf