Aïn El Türck : l’APC récupère l’Hôtel «Mon Château»
Après de longues années de stagnation et de polémiques, l’APC d’Aïn El Türck a lancé une procédure de récupération de l’illustre Hôtel « Mon Château » sis à paradis-Plage, aujourd’hui à l’abandon, apprend-on du Vice-président de l’APC d’Aïn El Türck, Mr Khatir Benmohamed, chargé des Biens communaux.
Selon notre interlocuteur, la procédure est en bonne voie et est fin prête d’être finalisée, en attendant la régularisation administrative et définitive de cet édifice ayant passé entre les mains de plusieurs locataires, particuliers ou étatiques, et faisant partie du patrimoine communal de l’APC d’Aïn El Türck et ce, à la faveur de la loi de finances de 1976, stipulant la cession à titre gratis d’un certain nombre d’équipements et de biens mobiliers au profit des communes, afin d‘en constituer des gisements fiscaux pour la trésorerie locale. Il y a lieu de signaler que depuis près de 20 années, le bâtiment, ou ce qu’il en reste, a été voué à l’abandon total et livré au squat, menant au délabrement profond de sa structure, jusqu’à menacer ruine. Il est à noter que lors de lors de l’opération de récupération de l’infrastructure, il a été en effet constaté l’occupation des lieux par un marginal, qui était activement recherché par les services de sécurité et apparemment, auteur de plusieurs vols par effractions dans la commune d’Aïn El Türck, aujourd’hui arrêté, confiera Mr Benmohamed.
Pour en revenir à la genèse, historiquement, cet hôtel servait durant l’administration coloniale de résidence secondaire au Comte de Maraval. A l’indépendance de l’Algérie, l’édifice est inscrit au registre des biens communaux algériens et sera placé sous la tutelle de l’APC de Mers El Kébir, qui représentait en ce temps-là, le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Türck. Le « Mon Château », reconverti en hôtel, sera loué à un hôtelier de la région conformément à un bail locatif établi par l’APC de Mers El Kébir, lequel, après quelques années d’exploitation, cessera ses activités. L’édifice passera ensuite entre les mains de la compagnie « Air Algérie » pour en faire un centre familial et de détente au profit de ses travailleurs. Avant cet épisode, l’hôtel se verra même désigner, un nouveau locataire, un ancien gérant de son état du « Fort Lamoune » qui faisait office de discothèque, pour y exercer la même activité de loisirs. Demeurant ainsi fermé depuis près de deux décennies, l’APC d’Aïn El Türck a décidé dans le cadre d’une opération de réactualisation de son sommier de consistance, la restitution, entre autres, de ce patrimoine communal à haute valeur foncière, qui constituait autrefois un des joyaux touristiques de la station balnéaire.
Karim Bennacef