L’activité immobilière dite de courtage enregistre en ce mois de mars, son niveau le plus bas à Aïn El Türck. Les agences immobilières, spécialisées dans le courtage, location, achats, ventes de biens immobiliers, affichent leur désarroi, faute de clientèle.
L’approche du mois de ramadhan, n’arrange pas leurs affaires, confie un agent immobilier, implanté depuis près de 25 ans à Aïn El Türck.
En comparaison avec les années précédentes, pour la même période, l’activité de courtage était plus sereine, la demande en services était nettement supérieure, explique notre interlocuteur du jour.
Les raisons à cette inflexion ou ce déclin, seraient multiples et afférentes en grande partie, rétorque en substance l’agent immobilier, au pouvoir d’achat des citoyens et à la cherté.
Il est connu que le mois sacré du ramadhan est budgétivore pour nombre de familles.
Ceci n’empêchait pourtant pas, nous explique-t-on, que beaucoup de familles des wilayas limitrophes et particulièrement de celles du Grand Sud, de prendre des locations durant la période ramadhanesque.
Les réservations se faisaient des mois à l’avance et étaient nombreuses et se prolongeaient même parfois au-delà du mois de ramadhan.
En matière d’achats et de ventes de biens immobiliers, la courbe est descendante, en comparaison avec l’année d’avant, où, une forte demande a été enregistrée notamment chez les ressortissants algériens résidant à l’étranger, explique un autre agent immobilier, installé dans la localité de Bouisseville.
L’impact de la période pandémique en Europe, avait ébranlé nombre de ces ressortissants, qui auraient décidé de passer au plan « B » en investissant leurs économies en Algérie, qu‘ailleurs et ce, pour plus de sécurité financière face à l’inflation qui frappe leurs pays d’accueil.
Les gérants d’agences immobilières interrogés, espèrent que ce chômage partiel ou technique qui touche leurs activités, soit occasionnel, en attendant une reprise effective durant la saison estivale.
Leurs doléances ne diffèrent pas de celles des hôteliers et des commerçants en général, dans le sens où, l’attractivité doit être instituée en stratégie pour booster le secteur touristique à Aïn El Türck.
L’animation, l’embellissement de la ville, la salubrité publique, les contrôles de la qualité et la régularité dans l’approvisionnement en eau potable, entre autres, doivent être les paramètres inconditionnels pour stimuler l’attractivité.
Karim Bennacef