Oran

Aïn El Turck : les rafales de vent faussent les prévisions des activités commerciales

Charriant poussière et détritus, les rafales de vent, qui ont commencé à se manifester dans la soirée du vendredi et qui durent encore à l’heure où nous mettons sous presse, ont, en toute vraisemblance, découragé les adeptes d’une sortie d’oxygénation au bord de la mer sur l’un des sites d’agrément de la contrée d’Aïn El Turck.

En effet, selon le constat établi sur le terrain, contrairement à la journée du vendredi ayant été caractérisée par une subite hausse de la température, qui a été à l’origine d’une ruée mémorable vers le littoral de cette partie de la wilaya, l’affluence attendue, hier samedi, ne s’est finalement pas répétée comme la veille en raison des tocades de la nature et ce, à la grande déception des solariums et les petits commerces naviguant dans le sillage des activités estivales, exerçant tout bonnement dans l’informel et/ou étant autorisés. Tout ce beau monde putréfiant le secteur du commerce dans les communes côtières de cette contrée, s’est retrouvé ainsi le bec dans l’eau.

Les plages d’Aïn El Turck n’ont pas été prises d’assaut comme le début du week-end au cours duquel le fait de trouver une place libre sur le sable, relevait d’une expédition extrêmement difficile et ce, au point où les familles et autres groupes de personnes entre copains, venus de différentes zones d’Oran et des localités limitrophes, ont été dans l’obligation de jeter leur dévolu sur des espaces longeant les sites d’agrément pour concocter leurs bivouacs. Une ambiance particulière s’était installée sur ces lieux et a perduré jusqu’à l’apparition dans le ciel de l’étoile du berger. C’est notamment les plages du site des Andalouses et les lieux dits La Grande, L’étoile, Bomo et les Chorales qui ont enregistré la plus grande ruée.

Les parkingueurs n’ont pas laissé passer l’aubaine et se sont donné à cœur joie pour dépouiller, bon gré ou mal gré, les automobilistes. Ces pseudos gardiens de véhicules, s’étaient postés au préalable dès les premières heures de la matinée du vendredi, sur les rues et autres venelles répertoriées à proximité des accès aux plages dans les localités du chef-lieu de ladite daïra. Cet affligeant état de fait a été à l’origine de plusieurs altercations entre les automobilistes et ces parkingueurs , armés de gourdins pour dissuader les récalcitrants, qui ont endossé pour cette circonstance des gilets phosphorescents, de couleur verte pistache et jaune citron.

«En raison de l’absence de parking autorisé, nous sommes livrés au diktat de ces individus, qui nous imposent le fait de nous acquitter d’un droit illicite de stationnement. Nous nous retrouvons ainsi résignés à mettre la main à la poche pour éviter une mauvaise surprise sur nos véhicules à notre retour », ont dénoncé avec une pointe de dépit des estivants, venus d’Oran en début de weekend avec leurs familles, pour passer une journée au bord de la mer.

Rachid Boutlélis

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