Algérie nouvelle : des pas importants en matière de préservation de la dignité du citoyen et de développement des compétences
Le projet de développement de l’Algérie nouvelle a franchi, en un temps record, des pas importants en termes de mesures pour la préservation de la dignité des citoyens, l’instauration du principe de justice sociale, la réalisation d’un développement équilibré dans toutes les régions du pays, outre la défense des intérêts de l’Algérie à l’étranger.
Dans le troisième et dernier épisode du documentaire intitulé « Algérie nouvelle…
Vision et réalisations », diffusé par la Télévision algérienne et produit par la Direction de l’information et de la communication de l’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le documentaire met en exergue les acquis les plus importants obtenus ces dernières années et les engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concrétisés sur le terrain conformément au principe du caractère social de l’Etat algérien prévu dans la Déclaration du 1er novembre 1954.
Le documentaire a mis la lumière sur le programme de développement des zones d’ombre à travers les différentes wilayas du pays, lancé en 2021 et qui comprend de nombreux projets vitaux importants dans divers secteurs, dans le but de booster le développement dans les zones isolées, dans le cadre du respect de la dignité du citoyen et son droit à une vie décente.
Il a, en outre, mis en relief les projets de développement les plus importants dont ont bénéficié les zones isolées dans la wilaya de Khenchela, à travers le programme spécial complémentaire de développement ordonné par le président de la République, qui comprend la réalisation de plusieurs projets structurants et d’infrastructures importantes, dont une nouvelle ligne ferroviaire reliant la wilaya au réseau ferroviaire national et un projet de dédoublement de la route qui a fait de cette wilaya un axe économique reliant le nord et le sud, en sus de la réalisation de plusieurs projets de logements de différentes formules.
Dans la wilaya de Tamanrasset, les travaux du mégaprojet de la ligne de fibre optique tout au long de la RN1 ont été achevés.
Ce projet, inscrit dans le cadre de la dorsale transsaharienne, et réalisé par des compétences et avec des capacités nationales, permettra de raccorder ces régions du pays au réseau Internet qui s’étendra à l’avenir au reste des pays africains voisins.
Le documentaire a également abordé la grande reprise du secteur de l’habitat, qui a vu depuis 2020 la livraison de plus de 1,250 million de logements de différentes formules, selon le directeur général de l’habitat au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Mordjani, qui a précisé que ces logements ont été livrés sous forme d’unités urbaines homogènes avec tous les équipements et les structures publiques nécessaires.
Selon le même responsable, l’année 2024 est une « année décisive pour le secteur de l’Habitat, l’Etat s’étant engagé à réaliser un programme très ambitieux comprenant 460.000 unités de logement », et « plus de 150.000 aides au logement pour les populations rurales, que le président de la République a ordonné de distribuer par souci d’assurer l’équilibre régional entre les différentes régions du pays ».
De son côté, le Directeur général de l’AADL, Fouad Mokrani, a annoncé qu’au cours des quatre dernières années, et dans le cadre du programme « AADL 2 » qui est dans sa dernière phase de réalisation, « plus de 400.000 unités de logement ont été livrées dans les différentes wilayas du pays, des cités de logements équipées de toutes les commodités ».
En ce qui concerne le projet « AADL 3 », le même responsable a annoncé que « suite à la décision du président de la République de le lancer début 2024, le ministère de l’Habitat, via l’Agence AADL, a pris toutes les mesures nécessaires pour démarrer ce programme avant la fin du premier semestre », et parmi ces mesures figurent « la localisation des terrains destinés à accueillir les projets de logement en coordination avec les autorités locales de chaque wilaya ».
Par ailleurs, le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a franchi des étapes importantes en fournissant des infrastructures de base, en développant des programmes de formation, des outils pédagogiques, outre la promotion de la recherche scientifique et la création de nouvelles spécialités en adéquation avec les choix économiques de l’Etat et les exigences du marché de l’emploi.
A cet égard, le recteur de l’Université de Tamanrasset, le professeur Chouchaa Abdelghani, a déclaré que « l’orientation de l’université vers l’économie de la connaissance en a fait une source de richesse et une locomotive de l’économie nationale grâce aux incubateurs installés dans les différentes universités, et qui orientent les projets innovants développés par les étudiants pour contribuer au développement de l’économie nationale ».
L’expert économique, Mahfoud Kaoubi, a souligné, de son côté, que l’équation adoptée par l’Algérie est de « donner la priorité à l’intelligence et à son attraction, et à la préservation de la ressource humaine en la mettant au service du développement local », soulignant que « l’Algérie a franchi d’importants pas en peu de temps, en termes de valorisation des capacités de l’élément humain et la création d’un environnement propice à l’épanouissement des talents, en témoigne la hausse constante du nombre de Start-up ».
Dans le même contexte, le secteur médiatique connait un bond remarquable, grâce au nouveau cadre législatif régissant la pratique journalistique, outre, les mesures incitatives décidées par le président de la République et le mégaprojet de la nouvelle ville médiatique « Dzair Media City ».
D’autre part, le documentaire a mis en avant les principales mesures adoptées par l’Etat en faveur de la communauté nationale à l’étranger.
Le directeur général des compétences nationales à l’étranger au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Mohamed Saoudi, a relevé, à ce propos, que l’Etat « accorde un grand intérêt à la diaspora et œuvre à promouvoir sa participation au développement national, et pour ce faire, il a répondu aux préoccupations des membres de la communauté notamment celles relatives au volet social ».
Parmi ces mesures, l’intervenant a cité l’accès des membres de la communauté à l’étranger aux services de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), et la Caisse nationale des retraites (CNR), via une plateforme électronique, la création de filiales bancaires à l’étranger pour simplifier le transfert des fonds des ressortissants algériens et leur permettre d’investir dans leur mère patrie, outre, la représentation dont bénéficie la communauté nationale à l’étranger à l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et au Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en sus des deux chambres du Parlement.
En parallèle, la diplomatie algérienne a connu dernièrement une intense activité qui a consacré son retour en force aux fora internationaux et le recouvrement de la place qui lui sied en tant que puissance régionale dans son espace géopolitique, et en tant qu’acteur principal dans les questions relatives à l’instauration de la sécurité et de la paix internationales, ayant enregistré à cet égard, de nombreux succès dans les fora régionaux et internationaux.