Les chiffres communiqués à l’échelon local font ressortir une certaine homogénéité selon les wilayas, notamment celles de l’est du pays où l’on enregistre dans la principale ville, Constantine, 24.717 candidats, 16.593 sont scolarisés et plus de 8.000 se présente comme candidats libres.
Près de 800000 candidats au baccalauréat, entre scolarisés et libres, ont débuté, hier, les épreuve de l’examen le plus emblématique de l’Algérie indépendante. En 60 ans, cette épreuve qui ouvre les portes des universités aux lycéens n’a rien perdu de sa charge émotionnelle pour les candidats, leur entourage et leurs familles. Le bac boucle un parcours de plusieurs années d’études et s’impose comme un sas dans la vie des jeunes hommes et jeunes filles. Décrocher le précieux sésame, c’est se garantir potentiellement un avenir serein au sein de la société. Mais ce n’est pas toujours le cas et le ministre de l’Education nationale qui a donné le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat dans sa version 2023 à partir de Ouargla, note l’importance de l’examen dans la vie des Algériens et de la République. Ainsi, Abdelhakim Belaabed a entamé symboliquement la première épreuve à partir du centre d’examen Chahid Merkhoufi Hocine , à la cité «Ifri», dans le chef lieu de la wilaya de Ouargla. Dans un point de presse, le ministre a annoncé que « les résultats de l’examen du baccalauréat de cette session juin 2023, seront annoncés à partir du 20 juillet prochain «.
La wilaya d’Ouargla compte 11.141 candidats, dont 5.292 candidats libres, répartis à travers 42 centres d’examens, encadrés par 4.280 superviseurs, selon les données de la direction de l’éducation. Un nombre de 790.515 candidats, dont 269.539 candidats libres répartis à travers 2.674 centres d’examens passent ces épreuves (11-15 juin) au niveau national, dans les six filières, à savoir, science de la nature et de la vie, mathématiques, mathématiques techniques, gestion et économie, langues étrangères, et philosophie.
A l’ouest du pays, les épreuves ont débuté dans de bonnes conditions pour plus de 140.000 candidats ont été recensés. A Oran, les autorités de wilaya ont supervisé la cérémonie de lancement de cet examen au Lycée Moudjahid Zorgani Hassan, dans la commune d’Es-Senia, sachant que la wilaya enregistre un total de 29.535 candidats, répartis dans 92 centres, dont 21.265 scolarisés et 8.272 candidats libres, outre 22 candidats aux besoins spécifiques et 153 détenus des établissements de rééducation, selon la Direction du secteur. A Aïn Temouchent, 7.355 candidats passent les épreuves du baccalauréat, à travers 27 centres d’examen, dont 1.445 candidats libres, selon les chiffres annoncés par la Direction de l’Education de la wilaya, qui a mobilisé environ 1.700 enseignants pour encadrer ces épreuves.
Ces deux exemples peuvent être multipliés par autant de wilayas de la région ouest du pays. Les observateurs ont retenu une organisation parfaite, un bridage du réseau de l’Internet sur les vingt premières minutes de chaque épreuve, de sorte que les usagers de cet outil de communication n’ont pas réellement senti de gêne.
Le même constat peut être fait à au centre du pays où les candidats ont été mis dans les meilleures conditions pour passer leur examen dans la sérénité. A Ain Defla, 14.597 candidats, dont 4.597 candidats libres, ont rejoint les 43 centres d’examens réservés à ces épreuves, selon la direction de l’éducation, qui a fait part d’une augmentation de 1.102 candidats par rapport à l’année précédente, et la mobilisation de 4.252 encadreurs. Pour Médéa, ce sont quelque 15586 candidats qui ont rejoint les centres d’examen. Une nette progression par apport à l’année dernière avec un apport supplémentaire de 6352 candidats, qui ont été répartis à travers 53 centres d’examens supervisés par 5685 encadreurs, selon la direction locale de l’Éducation.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, 18589 candidats, dont 5187 libres, se sont présentés au niveau des 67 centres d’examens ouverts à cet effet, alors que des salles sont aménagées pour les candidats aux besoins spécifiques, dont des malvoyants et des personnes à mobilité réduite, ainsi que des détenus issus des centres de rééducation de la wilaya.
Les chiffres communiqués à l’échelon local font ressortir une certaine homogénéité selon les wilayas, notamment celles de l’est du pays où l’on enregistre dans la principale ville, Constantine, 24.717 candidats, 16.593 sont scolarisés et plus de 8.000 se présente comme candidats libres. D’autres wilaya de moindre importance font ressortir les mêmes proportions, amenant les observateurs à conclure que la candidature libre est aussi importantes que les années précédentes à l’échelle de tout le pays, avec néanmoins un fléchissement du phénomène à Alger,
L’on dénombre 4895 candidats libres sur un total de 17.666 candidats.
Nadera Belkacemi