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Appareils électroniques : l’Algérie est passée d’un pays importateur à exportateur

La filière nationale de l’électronique a enregistré des avancées importantes ces dernières années permettant à l’Algérie de passer du stade d’importateur à exportateur d’appareils électroniques.

C’est ce qu’a affirmé, hier, sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, la directrice des industries électriques et électroniques et des énergies renouvelables au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Djamila Bachouche. «L’Algérie est passée d’importateur à exportateur d’appareils électroniques», a-t-elle annoncé d’emblée, affirmant que le pays a réalisé de grands progrès dans l’industrie électronique. Pour Mme Bachouche, la filière nationale de l’électronique «occupe désormais une place importante dans l’économie du pays».

«L’Algérie est passée d’un simple importateur de composants utilisés dans la production de divers appareils d’assemblage, à un exportateur d’appareils électroniques», a-t-elle insisté, affirmant que «ce secteur a enregistré à un bon niveau en termes de qualité».

La même responsable a précisé que le développement du secteur dépend d’une stratégie spécifique qui doit se faire par étapes. Cette stratégie consiste à «valoriser les matières premières et à les fabriquer, à qualifier technologiquement les institutions et à les ouvrir au marché international pour que leurs produits soient plus compétitifs tout en s’appuyant sur l’innovation, la recherche et le développement comme principaux moteurs». Mme Bachouche a affirmé aussi que «l’objectif du développement de ce secteur est de diversifier les produits et d’en améliorer le niveau requis, de remplacer les importations et de réaliser la plus grande valeur ajoutée possible».

Pour booster davantage cette filière, la directrice des industries électriques et électroniques et des énergies renouvelables au département ministériel d’Ali Aoun, a annoncé le déblocage d’une enveloppe financière de 3,5 milliards de centimes. «3,5 milliards de centimes avaient été débloqués pour relancer l’activité de la Société nationale des industries électroniques, après que le dossier de ladite institution ait été étudié par les ministères des Finances et de l’Industrie», a-t-elle fait savoir. L’invitée de la Radio nationale a précisé qu’environ 150 institutions sont actives dans le secteur des industries électroniques.

Concernant les incitations offertes aux investisseurs du secteur, Mme Bachouche a expliqué que le secteur de l’industrie électronique bénéficie d’une attention particulière de la part de l’État, qui a accordé des exonérations douanières sur les marchandises importées et utilisées dans l’installation d’appareils, afin d’encourager les investisseurs à se tourner vers ce secteur. Elle a fait état aussi d’autres mesures pour attirer les investisseurs à cette filière telles que les incitations immobilières et des procédures d’accompagnement.

Mohand S

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