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Six individus dont deux mineurs entendus par le juge d’instruction à Oran:
Ayoub a été tué pour un téléphone et des vêtements

Le Juge d’instruction au niveau de la 2ème chambre près le tribunal correctionnel d’Arzew a décidé à une heure tardive de jeudi de placer trois garçon, dont deux mineurs, âgés de 16,17, et un jeune de 23 ans, auteurs de l’assassinat du jeune «Ayoub» sous mandat de dépôt et cela pour homicide volontaire avec préméditation et non dénonciation de crime.

Trois autres personnes ont été auditionnées dans cette affaire, accusés de recel, ils ont été placé sous contrôle judiciaire.
Très triste ce qui est arrivé au jeune «Ayoub», âgé seulement de 16 années. Il s’est avéré qu’il s’agit d’une histoire de «téléphone et vêtements de luxe». C’est ce qu’ont déclaré les trois mis en cause lors de leur présentation jeudi dernier devant le parquet près le tribunal correctionnel d’Arzew. Trois jeunes dont deux mineurs âgés de 16, 17 et un âgé de 23 ans , présumé l’auteur principal du crime du jeune «Ayoub», retrouvé vendredi 19 mars, à 15h, ligoté et étranglé dans un jardin public à l’abandon au niveau de la localité d’Arzew. « Le motif réel du crime est toujours mystérieux, malgré que les trois jeunes ont reconnu les faits» a déclaré le procureur de la république près le tribunal d’Arzew à ouest-tribune.
Selon les déclarations du procureur,» la victime a été attirée par son copain âgé de 16 ans aussi, ce dernier a comploté avec les deux autres mis en cause venant de la ville d’Oran. A leur âge des repris de justice ! Les trois jeunes sous l’effet des psychotropes ont conduit leur victime dans le jardin abandonné où ils l’ont abattu.» a confirmé le procureur de la république. Il s’est avéré que les mineurs ont attaché le jeune «Ayoub» tandis que le principal accusé, âgé de 23 ans, la tête pensante du crime a étranglé sa victime avec un cordon. Après l’avoir ligoté et étranglé , les mis en cause se sont emparés du téléphone, tenue vestimentaire et chaussures sportifs de leur victime. ils ont utilisé les vêtements, mais vendu le téléphone dans le marché noir à Mostaganem . Le téléphone a été vendu à une deuxième main à Oran.
Les trois jeunes poursuivis pour assassinat ont fini par tomber «en un temps record» dans les filets de la police judiciaire de la sûreté de daïra d’Arzew qui a déployé, signale- t-on des efforts impressionnantes dans cette affaire: « je n’ai pas dormi depuis une semaine « a confirmé un policier, un autre arrive à peine à mettre les pieds sur terre à cause de la fatigue. des visages fatigués, des yeux cernés, pas droit au repos avant de retrouver les assassins de «Ayoub». « je voyais le visage de mon fils « a répliqué un autre agent de l’ordre. L’enquête approfondie, ouverte suite la découverte du cadavre de l’adolescent ligoté , étranglé et jeté dans un jardin a conduit à l’arrestation des mis en cause dans un jardin public à la ville d’Oran. nous a déclaré le procureur de la république. Signalons que le jeune adolescent s’est absenté du domicile familial depuis jeudi. ses parents le croyant passer la nuit chez ses grands parents comme d’habitude, en ignorant que leur fils a quitté ce monde d’une façon affreuse.
Jusqu’au lendemain après-midi où l’information est tombée. les habitants de la cité «les Jardins» où habite le jeune «Ayoub», sont toujours sous le choc. «C’était un sportif , un gentil garçon et tellement aimé par ses amis et les habitants de la cité» a déclaré un camarade de classe. Un léger soulagement a été ressenti après l’arrestation et la présentation des auteurs. Les amis et proches de la victime sont venus jeudi pour soutenir les parents de «Ayoub» qui ont été entendus eux aussi par le juge instructeur comme partie civile. Les parents de «Ayoub» demandaient en larmes que justice soit rendue: «On a perdu notre fils , c’est la chair de ma chair, c’est dur, très dur» s’est exprimé en larmes le père de la victime. Rappelons, par ailleurs, qu’une femme âgée de 37 ans a été retrouvée 48h après la découverte de «Ayoub». La femme a été découverte étranglée elle aussi dans un garage dans la localité d’Ain El Beida. La victime , rappelle-t-on, a été retrouvée allongée par terre. Le corps portait des bleus sur le cou, suite à une strangulation. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances de ce drame. Pour rappel, en juillet 2020, le corps de «Karim», un adolescent de 17 ans a été retrouvé à Canastel. «Karim» était victime d’une agression mortelle avec arme blanche. Karim a été tué aussi pour «un téléphone»

Fériel.B

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