Région

Bejaia :140 exposants à la fête de la figue sèche de Beni Maouch

La 20e édition de la fête de la figue sèche de Beni Maouche, à 70 km au sud-est de Bejaia, s’est ouverte jeudi avec la participation de 140 exposants, dont une soixantaine de professionnels de la filière figuicole, notamment des producteurs, des transformateurs et des pépiniéristes.

Dés l’ouverture de la manifestation, organisée par l’association des figuiculteurs de la commune de Béni Maouche au Complexe sportif de proximité de la localité, les visiteurs ont pris possession des lieux, qui pour acheter, faire quelques affaires ou seulement flâner à travers les diverses allées, transformées, pour l’occasion, en vaste marché gourmand, mais aussi artisanal, puisque parmi les participants figurent également des artisans et des négociants en produits du terroir.
Les stands ouverts étaient foisonnants de marchandises allant de la figue, qui occupe le haut du pavé, à une myriade d’autres produits du terroir, associant la caroube, huile d’olive, miel, huiles essentielles, déclinés à profusion.
Même, le safran, nouvelle culture, un tantinet à la mode dans la région, a pris une place de choix, en regroupant plusieurs producteurs, particulièrement de la wilaya de Khenchla, qui ont eu à coeur, d’y participer et d’en faire la promotion.
La virée a, par ailleurs, valu par un plongeon revigorant à travers les stands tenus par les transformateurs de la figue qui en ont saisi l’occasion pour dévoiler leurs nouveautés en matière de confiture, gâteaux, chocolat et autres farines à base de figues ou associées à la caroube et à l’huile d’olive.
L’échappée était tout à fait gourmande, en particulier pour les amateurs de la figue violette (appelée localement Azendjer), dont le fruit séché est baigné dans des bocaux d’huile d’olive et qui est, a priori, très recherchées pour ses qualités thérapeutiques, suscitant de nombreux attroupements devant les stands où ce produit est exposé.
Quoi qu’il en soit, la fête, qui se poursuivra jusqu’à lundi prochain, a démarré sur les chapeaux de roue, rehaussée par l’organisation en parallèle d’une dizaine conférences académiques et de sensibilisation sur ce produit rustique (la figue), notamment sur les itinéraires techniques à observer et les défis sanitaires posés, ainsi que sur la transformation.
L’objectif de la manifestation n’étant rien d’autres que de booster la production des vergers, d’améliorer la qualité de la production et de rendre le fruit, qui a obtenu en 2016 le label Indication géographique (IG) «figue sèche de Beni Maouche», à la portée de tous.
Les prix cette année, d’avis unanimes, ayant «dépassé l’entendement», fluctuant, selon la qualité, entre 2.300 et 2.600 DA/kg de fruit séchés.

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