Cacophonie à la Place « Vassas » d’Aïn El Türck : la station de taxis devenue obsolète
Jusqu’à preuve du contraire, la place « Vassas » d’Aïn El Türck, n’a jamais été une gare routière. C’est une station de taxis improvisée pour une durée temporaire selon d’anciens élus locaux, pour le transport interurbain, que se disputent désormais taxieurs agréés et clandestins, non sans conséquences sur le plan de transport et sur la circulation routière.
De par sa définition, la Station Taxi est un objet ponctuel représentant un emplacement réservé au stationnement des véhicules de type taxis en attente de clients. Cette fonction est certes remplie dans le cas de la station de la Place Vassas », mais à quel prix ? N’étant pas une station urbaine, de surcroît implantée dans un carrefour giratoire qui relie plusieurs sites à forte fréquentation populaire, lycées, zones d’habitations, marché, etc., la station interurbaine pose selon certains observateurs, une véritable problématique en matière de circulation routière, notamment aux heures de pointe, très condensées. L’emplacement décrété comme aire de stationnement pour les taxis interurbains, figurant dans une voie de circulation urbaine mécaniquement fortement traversée et constituant un des points d’accès à la ville d’Aïn El Türck, s’avère au fil du temps, exigu et hypothétiquement fonctionnel. Si à cela s’ajoute, comme c’est le cas aujourd’hui, l’ingression de transporteurs clandestins sur le même site, c’est toute la fluidité de la circulation qui est chambardée. Les injonctions des services de police chargés de la circulation routière sont nombreuses et ponctuelles, souvent efficaces et permettent de rétablir l’ordre sur ce site, il n’empêche qu’en leur absence, la cacophonie se réinstalle sur les lieux quand les transporteurs clandestins empiètent sur l’emplacement des taxis agréés, donnant souvent lieu à des scènes d’altercation. N’étant pas l’unique problématique, les départs à partir de la station de la place « Vassas » tout autant que les arrivées, sont à leurs tours de véritables problématiques, dans le sens où, les transporteurs doivent emprunter un tronçon routier populairement et mécaniquement très chargé pour pouvoir accéder à la sortie ou à l’entrée de la ville. Une délocalisation serait éventuellement recommandée afin, d’une part, désengorger la place « Vassas » et lui redonner sa fonction initiale et de l’autre, soulager les taxieurs de cette contrainte d’encombrement et d’accès en trouvant un emplacement plus approprié.
Karim Bennacef