Au-delà des aspects organisationnels, dont on souligne la parfaite maîtrise par les directions de wilaya du secteur, il y a lieu de relever la densité du programme pédagogique qui prévoit des spécialités couvrant 23 branches professionnelles et figurant dans la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de formation professionnelle.
Axe essentiel de la relance économique en cours, la formation professionnelle est vue par les opérateurs économiques et les investisseurs comme le socle solide d’un marché de l’emploi dynamique, à même de garantir une employabilité de bon niveau. Et c’est aujourd’hui que le secteur ouvre ses portes à 200.000 nouveaux stagiaires. Tous ces jeunes constituent la force de frappe des filières économiques prioritaires déjà listées par l’exécutif. l’énergie renouvelable, l’agriculture, le tourisme, l’information… Bref, un nombre important de secteurs, dont les professionnels disent manquer de bras.
Avec cette rentrée, le secteur assurera 11.060 nouvelles places dans la formation en présentiel, 97.013 autres dans la formation par apprentissage et 29.699 places à distance. Le secteur a également prévu 16.725 nouvelles places pour la formation en cours du soir, 5.403 places au profit des populations en milieu rural, 21.442 places pour la formation des femmes au foyer, 8.046 places pédagogiques dans les établissements privés agréés, ainsi que 9.285 places pour la formation passerelle et 330 autres dans le cadre du dispositif d’alphabétisation. On retiendra dans ce dispatching une volonté de promouvoir la formation par apprentissage qui se taille la part du lion dans le dispositif du ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels.
Au-delà des aspects organisationnels, dont on souligne la parfaite maîtrise par les directions de wilaya du secteur, il y a lieu de relever la densité du programme pédagogique qui prévoit des spécialités couvrant 23 branches professionnelles et figurant dans la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de formation professionnelle. Un aréopage plutôt complet et une nomenclature remise au goût du jour, sachant que des spécialités sont programmées pour la première fois dans certaines plusieurs wilayas du pays. Il s’agit des spécialités de maintenance des systèmes d’énergie et des liquides, l’industrie pétrolière et la numérisation dans les domaines d’exploitation des stations d’assainissement des eaux et le recyclage des déchets, extraction des huiles médicinales et les herbes aromatiques. Des branches plutôt pointus pour certaines, ce qui suppose une volonté de développer quelques nouveaux métiers, nécessaires dans pas mal de filières d’activité.
On retiendra à ce propos les offres de formation adaptées aux secteurs prioritaires dans le cadre de la relance de l’économie nationale. l’objectif n’est autre que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés du secteur en fonction des besoins des entreprises en main d’œuvre qualifiée, des spécificités de chaque région et des développements technologiques modernes.
Dans cette optique, le secteur a axé les offres de formation sur des filières liées essentiellement, à l’hôtellerie, à la restauration, au tourisme et à l’artisanat, à l’environnement, à la numérisation et aux énergies renouvelables, ainsi qu’aux spécialités relevant de l’industrie agroalimentaire, de l’agriculture et des travaux publics.
La principale directive de la tutelle a concerné la nécessaire adaptation des offres de formation aux besoins du marché du travail à l’échelle locale. Cela avec l’obligation de répondre à la demande en formation professionnelle de toutes les franges de la société.
Anissa Mesdouf