Alger : campagnes de sensibilisation contre les dangers de la toxicomanie et des accidents de la route
Le coup d’envoi de la double campagne de sensibilisation hebdomadaire contre les dangers de la toxicomanie et des accidents de la route, a été donné, samedi à Alger, par l’Etablissement Arts et Culture, en prévention de ces deux fléaux qui mettent en péril et emportent chaque année des milliers vies humaines.
Coordonnées en collaboration avec le Centre de prévention et de lutte anti-drogue de Bouchaoui, la Délégation nationale à la Sécurité Routière (DNSR) et les services de la Direction générale de la Sureté nationale (DGSN), les deux campagnes de sensibilisation ont été organisées durant la matinée et l’après-midi de samedi, respectivement, à la Place «Emir-Abdelkader» dans la localité de Chéraga et la «Promenade des Sablettes » dans la commune d’Hussein Dey.
Une équipe de psychologues du Centre de proximité de Bouchaoui, dirigée par le directeur du Centre national du traitement de la toxicomanie, Rachid Mokhtari, a investi la Place, «entre autre, fréquentée par les jeunes, d’où le choix d’organiser cette campagne à partir de ce lieu», explique le Chef de Département culturel et de l’Initiation artistique à l’Etablissement Arts et Culture, Fodil Hammouch.
Dévouées à leur noble tâche, les psychologues cliniciennes, Aïda Merabet Filali et Oumaïma Alleg, ont été à la rencontre de quelques «sujets au fléau de la toxicomanie et de parents qui, assistent, impuissants, à l’avilissement de leurs enfants» pour les écouter d’abord, puis leur fournir quelques conseils en leur rappelant les objectifs de leur action qui s’articulait essentiellement autour de «la prise en charge, l’accompagnement et le suivi des jeunes toxicomanes».
A la promenade des Sablettes, l’heure était à la prévention routière à travers une campagne de sensibilisation, menée par l’Etablissement Arts et Culture, la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR) et des éléments de la DGSN.
Le Chargé de la délégation locale de la wilaya d’Alger, Rachid Bourenane a réitéré l’importance de sensibiliser le citoyen autour de la question de la prévention routière, «souci majeur de la DNSR», qui vise à «réduire les accidents de la circulation et sensibiliser les conducteurs de véhicules lourds, légers ou sur deux roues à la nécessité absolue du respect du code de la route».
Les inspecteurs du permis de conduire et la Sécurité routière, Kamel Souici, Redouene Beroual et Salim Chorafa, qui, entre autre, expliquaient aux passants intéressés par cette campagne de sensibilisation qu’au «volant d’un véhicule, on est jamais assez prudent», ont établi en substance que «la conduite au volant d’un véhicule reflétait la façon de se conduire dans la vie» et que la «culture du bon conducteur s’apprenait».
Les représentants de la DGSN ont, pour leur part, expliqué que leur participation à cette campagne consistait en l’aide à la «conscientisation des usagers de la route», à qui ils ont prodigué des conseils sur la sécurité routière, leur rappelant notamment que «l’excès de vitesse et l’utilisation du téléphone portable au volant, figuraient parmi les principales causes d’accidents graves sur les autoroutes» et que le respect du code de la route demeurait «une nécessité vitale».
De passage sous le chapiteau d’où partait la campagne de sensibilisation contre les accidents de la route, une professeure d’Université en retraite a estimé que «Les plaques de signalisation devaient être visibles et régulièrement entretenues», alors qu’un membre d’un club de motards algérois a estimé que les amateurs des deux roues devaient avoir «toute la panoplie d’accessoires requis pour leur sécurité sur la route», ajoutant que leur conduite devait être «conforme au code de la route».
Des dépliants et des manuels explicatifs ont été distribués aux passants lors des deux campagnes de sensibilisation contre les dangers de la toxicomanie et des accidents de la route, désormais programmées, selon Fodil Hammouch, chaque fin de semaine à d’autres endroits de la capitale.