Le séjour turc du Président Tebboune vient couronner de nombreuses rencontres entre les hauts responsables des deux pays. On retiendra parmi celles-ci, la visite de travail et d’amitié effectuée par le président turc en Algérie les 26 et 27 janvier 2020 juste après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est arrivé, hier dans l’après midi, à Ankara dans le cadre d’une visite d’Etat en Turquie de trois jours, à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Cette visite confirme la volonté des deux pays à consolider leurs relations historiques.
En effet, l’Algérie et la Turquie nourrissent l’une envers l’autre un respect mutuel qui puise ses racines dans une longue histoire commune. Un ancrage qui autorise l’espoir à Alger comme à Ankara de hisser le partenariat à la hauteur des attentes des deux peuples. C’est dire qu’on attend un nouvel élan au partenariat entre les deux pays qui repose sur un Traité d’amitié et de coopération, signé en 2006.
La visite sera également sanctionnée par la signature d’accords et de protocoles d’accord dédiés au renforcement de la coopération entre la Turquie et l’Algérie.
Le séjour turc du Président Tebboune vient couronner de nombreuses rencontres entre les hauts responsables des deux pays. On retiendra parmi celles-ci, la visite de travail et d’amitié effectuée par le président turc en Algérie les 26 et 27 janvier 2020 juste après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême. Le déplacement du chef de l’Etat à Ankara est donc un juste retour des choses et une confirmation d’une volonté mutuellement exprimée de donner aux relations algéro-turc un essor remarquable.
Depuis l’arrivée du Président Tebboune à El Mouradia, les deux pays ont maintenu une intense concertation confortée par la tenue de la 11ème commission mixte intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique le 9 novembre 2021, alors que des préparatifs sont en cours pour l’organisation de la première session du Conseil de coopération de Haut niveau décidée conjointement par les Présidents Tebboune et Erdogan.
Au niveau parlementaire, les assemblées élues des deux pays entretiennent également une large coopération à travers des échanges, des visites réciproques de délégations et de mise en place de groupes d’amitié en vue de renforcer les relations parlementaires et de se concerter sur l’adoption de positions communes concernant les questions d’intérêt commun. Cette entente au niveau politique est appuyée par une détermination diplomatique d’Ankara de lever toute nuance de l’amitié entre les deux pays, de sorte que le ministre turc des
Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, avait, à plusieurs reprises, fait part, de sa volonté de poursuivre la coopération à tous les niveaux avec l’Algérie, notamment sur les questions régionales et internationales dans l’objectif de garantir la sécurité et la stabilité dans l’ensemble de la région.
Cette volonté de travailler en commun s’était matérialisée par la signature de plusieurs accords de partenariat et de coopération ainsi que des mémorandums d’entente dans divers secteurs, notamment l’énergie, l’agriculture, le tourisme, l’enseignement supérieur, la culture, la diplomatie, la santé et les start-up. Au plan économique, le partenariat entre Alger et Ankara se renforce davantage et se développe de façon dynamique, donnant lieu à la tenue de nombreux forums d’affaires réunissant les opérateurs économiques et les chefs d’entreprises, à la croissance du volume d’échanges commerciaux et des projets d’investissements mutuels.
L’Algérie est classée aujourd’hui comme le deuxième partenaire commercial de la Turquie en Afrique après l’Egypte et demeure la première destinée en matière d’IDE turcs dans le continent.
Tenant compte de la densité de ces échanges et de la coopération tous azimuts, ainsi que d’importantes opportunités disponibles, l’Algérie et la Turquie aspirent à hisser leurs relations au rang d’excellence et à œuvrer ensemble pour répondre aux besoins du marché local, mais aussi aux attentes des marchés de la région et africains en mettant à profit l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Anissa Mesdouf