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Expertise de la situation du corail sur le littoral algérien:
Des robots développés à l’université de l’Usto

Un premier prototype de robot qui sera utilisé dans l’expertise de la situation du corail en Algérie a été récemment développé à la plate forme technologique de l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (Usto), a-t-on appris auprès de Amine Iles, directeur de cette plate-forme.

Ce prototype entre dans le cadre d’un plan du ministère de la pêche et des ressources halieutiques pour l’expertise de la situation du corail dans 5 futures zones d’exploitation par des robots développés localement pour arriver à une gestion intelligente de ces zones.

Des réunions de coordination ont été organisées entre des cadres du ministère et la plate-forme technologique.

Ces réunions ont permis de discuter des besoins affichés par le ministère et les caractéristiques des robots.

Les discussions se poursuivent pour la fabrication d’une flotte de robots pour réussir cette mission.

Notons que la relance de l’activité de pêche au corail sera limitée, dans une première phase de cinq ans, à un quota de 6 tonnes par an au niveau des wilayas d’El Taref, de Skikda et de Jijel, et ce, dans l’objectif de préserver cette ressource marine.

Le plan d’exploitation de corail mis en place par le ministère définit la quantité exploitable, le nombre d’exploitants et la mise en place d’un système d’exploitation basé sur la rotation.

Ce plan répartit le littoral national en cinq zones composées chacune de deux surfaces d’exploitation.

Chaque zone d’exploitation est ouverte pendant une période de cinq ans puis fermée pendant 20 ans, le corail ayant besoin de 15 à 20 ans pour se renouveler.

S’agissant des cinq premières années, la zone ouverte est composée de deux surfaces de pêche.

Celle de l’Est va du vieux port de pêche d’El Kala jusqu’aux frontières tunisiennes.

Elle bénéficiera de 30 permis d’exploitation et d’une quantité autorisée de 3 tonnes par an.

Quant à la partie Ouest de cette zone, elle comprend les wilayas de Skikda et de Jijel, bénéficiant chacune de 15 permis et de 3 tonnes maximum pour l’ensemble des deux wilayas.

Le type de corail à forte valeur commerciale est le corail rouge (Corallium Rubrum) appelé «sang de boeuf» utilisé dans la fabrication de bijoux mais aussi dans les produits pharmaceutiques.

On le trouve surtout au niveau de l’ouest de la mer Méditerranée.

Ce corail brut est interdit à l’export en l’état, dans le but de soutenir l’artisanat en Algérie.

Fethi Mohamed

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