RAGE:
Deux décès en une semaine à Oran
La rage fait toujours des victimes, notamment à Oran, où deux décès ont été enregistrés en une semaine. Parmi eux un enfant âgé de 05 ans habitant la localité de Hassiane Toual.
Notons que le virus de la rage est présent dans la salive des animaux infectés (chien, chat, mammifère sauvage…).
La transmission survient par contact direct avec la salive d’un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d’une muqueuse.
L’enquête épidémiologique menée par la direction de la santé à Oran a démontré que l’enfant en question n’était pas vacciné, l’aggravation de la maladie a entraîné des convulsions, il a été admis ensuite à l’hôpital pédiatrique de Canastel où il est décédé.
Notons que le virus de la rage infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement.
Il ne provoque pas de lésions physiquement visibles dans le cerveau mais perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements autonomes comme l’activité cardiaque ou la respiration.
Après quelques jours à quelques mois d’incubation le plus souvent, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite.
La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie (difficulté à avaler) et des troubles neuropsychiatriques variés, notamment l’anxiété et l’agitation.
L’hydrophobie (spasme involontaire des muscles du cou et du diaphragme à la vue de l’eau) est parfois observée.
Une fois les signes déclarés, l’évolution se fait vers le coma et la mort en quelques heures à quelques jours.
À Oran , selon les récentes statistiques communiqués, 2237 cas de morsures de chiens errants ont été recensés en 08 mois. Ce qui démontre l’importance de trouver des solutions durables afin de faire face à la prolifération de ces chiens errants.
Ces meutes de chiens sont constatées au niveau de plusieurs endroits de la wilaya d’Oran, le pire est que leur nombre ne cesse d’augmenter.
Ce phénomène est également amplifié à Oran, par l’abandon des chiens dans les différents chantiers de construction, utilisés pour la surveillance, ils sont souvent abandonnés par les agents de sécurité.
A la recherche de nourriture, ces chiens deviennent très dangereux surtout la nuit, où ils sont aperçus à côté des chantiers de construction, malgré les opérations d’abattage organisées périodiquement.
Fethi Mohamed