L’ambiance festive de l’Aïd El Adha, s’est prolongée en ses deuxième et troisième jours, sur les plages de la corniche oranaise. Un soleil radieux et une mer bien bleue, ont suffi au bonheur des familles et de leurs progénitures.
Pour beaucoup de familles d’Aïn El Türck, d’Oran et des wilayas limitrophes, le choix de la mer, était une destination toute indiquée pour agrémenter le week-end et perpétuer, l’espace d’un instant, l’euphorie générée par la fête religieuse. Pour beaucoup d’entre ces familles, outre le fait de vouloir profiter des bienfaits de la mer, l’occasion était offerte pour déstresser d’un quotidien assez rude et oublier quelque peu les grosses fatigues qui ont précédées, notamment celles relatives aux préparatifs de l’Aïd, dont l’achat du mouton et toutes les emplettes obligatoires qui s’ensuivirent, qui ne sont guère une simple sinécure.
En effet, certaines plages de la corniche oranaise ont été investies dès les premières heures de la matinée de jeudi et de vendredi. Les stigmates du stress ont disparu des visages en foulant le sable chaud, le contact avec la mer et l’air marin iodé ont fait le reste. D’un pas ravi, les familles, équipées de toute la panoplie d’accessoires de plage, jusqu’à l’indétrônable glacière, canicule oblige, ont dressé leur parasol, déployé leurs chaises et tables, avant d’aller se jeter à l’eau. Un ravissement que ne pouvait procurer nulle autre situation, confieront des pères de familles qui ne pouvaient espérer meilleure farniente en bord de la mer pour recharger les batteries.
La douceur de l’oisiveté était, l’espace de cet instant, double. D’une part, parce qu’il n’y avait pas à se soucier du repas du jour, et de l’autre, parce que les familles pouvaient disposer de la plage toute entière, dans le calme et la sérénité, d’autant plus que la météo s’y prêtait parfaitement, malgré la grosse chaleur. Nombre de ces familles ont choisi de plier bagages très tard dans la nuit, avant de se décider à revenir le lendemain au même endroit ou dans une autre plage, afin de jouir d’un moment d’évasion.
Karim Bennacef