Oran

Du secourisme aux soins en prison : le Croissant-Rouge d’Oran sur tous les fronts

Le bureau d’Oran du Croissant-Rouge algérien (CRA) organise, depuis vendredi, une session de formation en secourisme à destination des jeunes des communes relevant des daïras de Sidi Chami et Oued Tlélat.

Placée sous le slogan «Un secouriste dans chaque foyer», l’initiative réunit 201 participants issus notamment d’El Kerma, Sidi Chami, Es-Senia, El Braya, Tafraoui, Boufatis et Oued Tlélat. Les inscrits ont été sélectionnés sur la base d’une liste de volontaires souhaitant se former aux gestes de premiers secours.
Les cours ont débuté vendredi, juste après la prière hebdomadaire, à 14h, par un volet théorique dispensé au centre culturel Cheikh Belkebir Mohamed à Oued Tlélat. La session s’est poursuivie dans la matinée d’hier. Pour participer, les stagiaires devaient fournir, le premier jour, une copie de leur carte d’identité nationale, deux photos d’identité et s’engager à respecter scrupuleusement les horaires. Parallèlement, le Croissant Rouge Algérien d’Oran a mené, en coordination avec la direction extérieure de l’administration pénitentiaire, la direction de la santé de wilaya et les services chargés de la réinsertion sociale, une vaste opération de dépistage médical au profit des détenus des établissements pénitentiaires relevant de la juridiction du tribunal d’Oran. Pas moins de 400 consultations ont été réalisées dont 69 en médecine interne, 57 en cardiologie, 34 en gastro-entérologie, 42 en pneumologie, 35 en ophtalmologie, 42 radiographies, 38 en dermatologie, 23 en oto-rhino-laryngologie (ORL), 40 en orthopédie et 23 examens en psychiatrie.
Cette campagne, deuxième étape d’un programme s’étalant du 12 juillet au 12 août 2025, mobilise 25 médecins de 16 spécialités, avec une attention particulière aux maladies infectieuses et à la prévention des épidémies estivales. Au-delà du dépistage, l’opération s’inscrit dans une démarche d’humanisation des conditions de détention. Elle vise à préparer physiquement et psychologiquement les prisonniers à leur réinsertion sociale, en leur garantissant les soins de santé prévus par la loi et en favorisant leur accès à des formations professionnelles, afin de leur permettre, à leur sortie, de retrouver une place active et responsable dans la société.

Yacine Redjami

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