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Education nationale : le ministre Seghir Saâdaoui prône le dialogue

Le ministre de l’Education nationale a renouvelé son offre de dialogue permanent et insisté sur l’action participative, lors d’une rencontre de prise de contact avec des responsables d’organisations syndicales agréées auprès du secteur.

Le dialogue doit être promu comme principal moyen de régler des problèmes quels qu’ils soient. Cette conviction a été exprimée, hier, par le nouveau ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, un secteur qui a connu plusieurs vagues de tension entre l’administration et le corps enseignants. Des tensions, assortis de grèves qui duraient des semaines, jusqu’à obliger le ministère à réduire le nombre de leçons au Baccalauréat ou au Brevet d’enseignement moyen. Cette pratique syndicaliste qui a été visiblement abandonnée, ces cinq dernières années, pour de multiples raisons, entre autre l’instauration d’un dialogue permanent.
Le ministre de l’Education nationale a renouvelé son offre de dialogue permanent et insisté sur l’action participative, lors d’une rencontre de prise de contact avec des responsables d’organisations syndicales agréées auprès du secteur. L’objectif assumée de Mohamed Seghir Saâdaoui est de parvenir à améliorer le rendement du secteur et réaliser le développement escompté. On aura compris le vœu du ministre, spécifiquement orienté vers un but précis, celui d’élever le niveau de l’école algérienne. Et pour ce faire, il n’y va pas par trente six chemins. Il défend une démarche autour de laquelle personne ne peut diverger. A ce propos, il a souligné que «le développement du secteur et la réalisation des objectifs escomptés impliquent d’adopter le dialogue et l’action participative, afin de remédier aux insuffisances, s’il y en a, et de renforcer les points forts». En matière d’insuffisance, les enseignants retiendront à n’en pas douter des questions relatives au statut et à la rémunération. En réponse, Mohamed Seghir Saâdaoui leur assure que «les portes du ministère sont ouvertes» devant le partenaire social pour contribuer au développement du secteur. Il convient de relever que les aspects sociaux, souvent brandis par les fonctionnaires de l’Education en font partie.
Pour signifier une volonté de passer à l’acte sur le sujet du dialogue, le ministre de l’Education nationale a annoncé «la mise en place d’un programme périodique de contact avec les syndicats pour assurer une coordination continue concernant les questions intéressant le secteur, d’autant que la protection juridique du droit syndical est garantie». Une déclaration qui ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd et les 13 syndicats du secteur de l’Éducation n’hésiteront certainement pas à toquer à la porte du ministre. Lequel ne manque pas de relever l’intérêt premier du secteur que sont les élèves auxquels il a souhaité «succès et réussite», pour les examens du premier trimestre au titre de l’année scolaire en cours. Lesquels débuteront mardi prochain.

Yahia Bourit

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