La prise en charge des épanchements pleuraux, de la tuberculose les cancers des poumons et autres maladies respiratoires ont constitué l’essentiel du premier atelier de travail organisé, le 8 et le 9 du mois en cours à l’Etablissement Hospitalier 1er Novembre 1954, ce dernier est dédié à la formation des médecins spécialisés sur les nouvelles techniques mini invasives.
Autrement dit, à l’aide des moyens techniques épargnant les lourdes interventions chirurgicales classiques. La rencontre a été organisée par la Société algérienne de pneumologie interventionnelle. Ce Workshop a été animé par la chef de service des maladies respiratoires de l’EHU d’Oran, la Professeure Terfani et l’expert international spécialisé dans les investigations et les traitements de lourdes maladies respiratoires, le Professeur Souilamas. A l’ordre du jour de cette rencontre scientifique, une formation théorique dispensée aux jeunes médecins spécialisés dans les investigations médicales spécialisées et le traitement à prodiguer aux malades de ces pathologies qui ont, dans le passé, éreinté aussi bien les patients que les médecins vu le manque de moyens adéquats.
Aujourd’hui, et en prenant en compte les mutations internationales que connait le secteur de la santé dont les soins sont basés sur de gros moyens, d’importants moyens de haute facture sont mis en place, dont la très en vogue technologie appelée la thoracoscopie. La fin de la journée de mardi a été marquée par une démonstration dans le bloc opératoire de l’Ehu d’Oran. «06 malades ont bénéficié de cette nouvelle technique », a fait savoir la Professeure Terfani. «Cette opération a été transmise à l’auditoire suivant de près l’évolution de l’intervention depuis une salle des explorations du 3e étage dudit hôpital », a expliqué la même cheffe de service, ajoutant que le but principal de cette formation est de promouvoir de nouvelles technique sur la pneumologie interventionnelle en plus de leur lancement, celles ci sont en manque en Algérie».
A cela s’ajoute, a expliqué la présidente de la Sociétés algérienne de la pneumologie interventionnelle, «le partage de cette technique avec la nouvelle génération comprenant de jeunes médecins spécialisés dans les maladies respiratoires, en plus du fait que cette nouvelle technique est amplement bénéfique pour les patients en quête de soins à la fois appropriés et de haut niveau».
« En utilisant cette nouvelle technique, les praticiens investiguent sur les cavités pleurales à traiter pour donner du confort au patient», a fait savoir la Professeure Terfani. En résumé, cette technique est utilisée dans le cadre des explorations médicales. Elle permet de poser rapidement le diagnostique pour se prononcer sur les démarches à entreprendre dans la prise en charge du malade et le suivi de son état de santé, notamment dans le cadre des traitements du cancer des poumons, des épanchements pleuraux et autres maladies respiratoires.
«En opérant à des thérapies des épanchements pleuraux à l’aide du talk (poudre absorbant l’eau dans les poumons), ces maladies ne récidivent plus», a fait savoir la même cheffe de service. Spécialiste en Chirurgie thoracique et ayant pratiqué pendant 30 années, des techniques mini invasives, diagnostique thérapeutiques, et ayant exercé dans les grands hôpitaux français, belges, américains et aux Emirat Arabes, le Professeur Souilamas, fera savoir que «la thoracoscopie permet d’établir, à temps, un diagnostique sur la maladie qui couvre le poumon, comme le cancer et la tuberculose».
«Elle permet également de répondre à la hauteur de la maladie pour permettre au malade de rejoindre son milieu familial et professionnel».
Il a ajouté que «cette technique devra être pleinement développée dans les centres algériens dans les deux prochaines années», soulignant que «nous avons décidé de commencer, pour l’instant, avec la professeure Terfani sous l’égide de la société de la branchologie et de la pneumologie interventionnelle et de faire de l’Ehu d’Oran un centre de formation pour les pneumologues et les chirurgiens thoraciques».
Yacine Redjami