Fin de calvaire des occupants du bidonville « Sidi Nacer » à Aïn El Türck : les 138 familles relogées à Oued Tlélat
Un épisode a pris fin ce week-end pour les 138 familles qui occupaient illégalement un bidonville improvisé sur une terre agricole baptisée au nom de « Sidi Nacer », et qui ont été transférées vers le pôle urbain de Oued-Tlélat dans le cadre de l’opération de relogement prônée par l’Etat et conduite par les pouvoirs publics d’Oran et les autorités locales d’Aïn El Türck, sous la vigilance des forces publiques.
Ce transfert, que suivront certainement d’autres puisque de nombreux bidonvilles restent disséminés un peu partout dans la localité d’Aïn El Türck, au fin fond de terres agricoles, en bord de mer, ou même entre deux lotissements urbains, marque un pas dans la lutte contre la prolifération des points noirs et autres bidonvilles qui avaient succédé à la fameuse époque des centres de recasement, qui avaient en leur temps, défrayé la chronique locale pour ce que cela contenait comme populations souvent aux conditions sociales précaires et par conséquent à la quête d’un relogement social.
Le bidonville en question, baptisé du nom de « Sidi Nacer », s’est implanté dans le côté opposé à la commune et longeant l’autoroute qui mène vers les Andalouses, pour former une véritable petite communauté où se côtoyaient dans la promiscuité ces dizaines de familles qui y ont vu leurs enfants grandir, être scolarisés dans les écoles de la circonscription, tout en subissant, les vicissitudes d’une vie peu décente, au regard des conditions peu clémentes qui prévalaient dans ce cantonnement.
Quant à savoir comment ces familles ont atterri dans ce « no man’s land », qui les a orientées, et qui sont-ils, ceux derrière tout ce marchandage, des parties plus habilitées s’en chargeront. L’essentiel, est que s’achève le calvaire d’un nombre de familles et particulièrement de leurs enfants qui vont pouvoir découvrir ce que veut dire, vivre dans un cadre organisé et équilibré, loin de ces champs où fourmillent, rats, serpents, chiens errants, odeurs nauséabondes, etc.
Il est important de souligner qu’une fois l’opération de transfert clôturée, les engins mécaniques des services techniques de l’APC d’Aïn El Türck, ont rasé la totalité des bâtisses construites illicitement durant de bonnes et longues années.
Karim Bennacef