La production de l’Algérie de gaz naturel augmentera à plus de 10 milliards de mètres cubes.
C’est ce que prévoit le directeur général des études économiques et de la prospection au ministère de l’Energie des Mines, Miloud Medjelled. Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, le responsable a précisé que la hausse de la production de gaz est le résultat des contrats signés par Sonatrach avec des partenaires internationaux. « Sonatrach a conclu plusieurs contrats avec des partenaires internationaux d’un montant de 6 milliards de dollars qui permettront à la production pétrolière de passer de 190 millions de tonnes d’équivalent pétrole à 210 millions de tonnes », a-t-il déclaré. Il a indiqué aussi que ces contrats permettront à la production de gaz naturel de passer à plus de 10 milliards de mètres cubes en vue de répondre à toutes les demandes de ce produit.
Évoquant les avancées du secteur de l’énergie durant les dernières décennies, M. Medjelled a mis en avant « les importantes réalisations dans le domaine énergétique depuis 1971 ». Il a affirmé que depuis 1971, la production pétrolière a triplé pour atteindre actuellement 1500 barils par jour, soulignant que le taux de raccordement à l’électricité est de 99% contre 65% pour le gaz.
L’invité de la Radio nationale a affirmé que le secteur parie sur l’extraction d’énergies non conventionnelles, faisant savoir que 42 milliards de dollars ont été alloués pour développer les opérations de recherche et d’exploration de Sonatrach pour la période de 2023 à 2027. Il a indiqué dans ce sillage que 16 découvertes disposent d’une capacité de production de 100 millions de tonnes d’équivalent pétrole. « Ces quantités permettent de renforcer les réserves de pétrole et de gaz de l’Algérie », a assuré M. Medjelled, soulignant à cette occasion l’intérêt porté pour le lancement de l’exploration pétrolière au large des wilayas côtières du pays.
Pour ce qui est des énergies renouvelables propres, le même responsable a indiqué que les autorités ont décidé de développer le segment de l’hydrogène vert afin d’apporter des solutions énergétiques complémentaires, annonçant la mobilisation d’une enveloppe financière oscillant entre 20 et 25 milliards de dollars pour l’exploitation de cette ressource.
S’agissant de la pétrochimie, le directeur général des études économiques et de la prospection au ministère de l’Energie des Mines fait état de 7 projets pétrochimiques, dont 4 avec des opérateurs étrangers, et ce, pour augmenter les capacités de transformation, y compris la conversion des phosphates pour produire de l’urée et de l’ammoniac.
Il a évoqué aussi le projet de zinc à Béjaïa qui fera passer les industries manufacturières de 30 à 50 % ce qui permettra de créer de la richesse et de la valeur ajoutée. Il a annoncé aussi la production de 15 000 mégawatts d’énergie solaire d’ici 2035, affirmant que 500 mégawatts avaient été produits jusqu’à présent.
Mohand S