Evênement

Hamas : le discours de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité exprime l’essence même du rôle demandé à la communauté internationale

Le Mouvement de la résistance islamique (HAMAS) a affirmé, vendredi, que le discours du Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama devant le Conseil de sécurité de l’ONU, exprime l’essence même du rôle demandé à la communauté internationale depuis plus de 10 mois, au cours desquels l’Armée d’occupation sioniste a fait fi de toutes les lois et les us internationaux et des valeurs humanitaires.

Commentant le discours du Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le mouvement «Hamas» a indiqué, par la voix de son Représentant en Algérie, M. Youcef Hamdane, que la feuille de route présentée par M. Bendjama attend des mesures pratiques qui mettront fin à l’impunité perpétuée par l’occupation sioniste et imposeront un système pratique à tout un chacun. «Au cours des derniers mois, le Conseil de sécurité est resté incapable de prendre des mesures efficaces sur le plan humanitaire, et est encore plus incapable dans le domaine politique», a ajouté M. Hamdane.

Le Mouvement s’était félicité, avant un mois, de la décision du Conseil de sécurité d’un cessez-le-feu, et avait envoyé ses propositions aux médiateurs en vue de trouver un terrain d’entente pour les négociations.

Cependant, l’administration américaine continue de fermer ses yeux sur l’occupant qui échappe à l’accord, et lui assure une tribune pour diffuser ses mensonges et réitérer sa désinformation, a rappelé M. Hamdan.

Le représentant de Hamas a appelé à «ne pas céder à cette politique qui met les efforts internationaux en vain. L’intervention humanitaire urgente est primordiale parallèlement à la nécessité de mettre une pression sur l’occupant pour arrêter d’échapper à l’accord, de mettre fin aux génocides quotidiens commis contre les civils sans défense à Ghaza, de s’accaparer de la Cisjordanie et de liquider nos détenus dans les prisons de l’occupant».

Intervenant vendredi au Conseil de la sécurité onusien, M. Bendjama avait fait état de 96% des habitants de Ghaza qui subissent l’insécurité alimentaire, plaidant pour l’ouverture de tous les postes frontaliers y compris celui de Rafah.

 

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