
Hamas : le massacre sioniste à Rafah, un crime délibéré de génocide
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que le massacre commis par l’armée de l’occupation sioniste, mardi à l’aube, dans la région d’Al-Alam à Rafah dans le sud de la bande de Ghaza, qui visait directement des civils attendant de l’aide, «constitue un crime délibéré de génocide qui s’ajoutera au bilan noir de l’occupation» sioniste.
Le mouvement a précisé dans un communiqué que l’attaque a entraîné le martyre et des blessures de dizaines de civils, notant que cibler des personnes affamées alors qu’elles recherchaient de la nourriture «révèle la nature fasciste de cet ennemi, qui utilise la faim et les bombardements comme armes dans le cadre d’un plan systématique visant à vider la bande de Ghaza de sa population».
Cette attaque s’inscrit dans le cadre de ce que le mouvement décrit comme le mécanisme américano-sioniste, de distribution de l’aide, qui est devenu un «piège mortel et une humiliation» visant à «briser la dignité des Palestiniens et à transformer la vie de ceux qui sont assiégés en enfer, afin de servir les objectifs de déplacement forcé». Le Hamas a tenu l’occupation entièrement responsable de ce crime et d’autres, notant que le nombre de martyrs tombés dans les centres de distribution d’aide au cours des huit derniers jours s’était élevé à 102, dans l’un des massacres de masse les plus odieux et les plus flagrants de l’histoire moderne. Le mouvement a souligné que ce mécanisme, qui oblige les Palestiniens à risquer leur vie en échange d’un colis alimentaire, «constitue un crime combinant famine systématique et meurtre délibéré».
Le Hamas a appelé les Nations unies, le Conseil de sécurité et les organisations humanitaires internationales à «agir immédiatement pour mettre fin à ce mécanisme meurtrier, ouvrir des couloirs humanitaires sûrs sous supervision internationale et les maintenir hors de portée de l’occupation». Il a également appelé les dirigeants des pays arabes et musulmans et les peuples libres du monde à «prendre des mesures urgentes, à imposer un accès immédiat à l’aide humanitaire et à mettre un terme aux crimes brutaux commis par l’occupation contre les civils dans l’une des catastrophes humanitaires les plus horribles de l’ère moderne».