Il n’y a aucun lieu sûr à Ghaza affirme l’Unicef
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a affirmé qu’il n’y a désormais aucun lieu sûr dans la bande de Ghaza, du fait des agressions de l’armée sioniste qui se poursuivent depuis maintenant deux ans.
«Il n’existe aucun endroit sûr à Ghaza», a alerté lundi le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, dans un message posté sur les réseaux sociaux, soulignant que «la situation humanitaire se détériore encore dans le territoire palestinien assiégé». Il a fait observer, à ce sujet, que «tout le monde porte une part de responsabilité, et les conditions sont aujourd’hui pires que jamais», indiquant que sur les dizaines de milliers d’enfants se trouvant toujours dans la ville de Ghaza, beaucoup sont amputés à la suite des bombardements. «Les enfants tremblent sous les frappes, leur réalité est brutale et insoutenable», a-t-il ajouté. Le porte-parole a rappelé que l’ordre d’évacuation général émis à Ghaza ne prive pas les civils restés sur place de leur droit à la protection, garanti par le droit international humanitaire. Il a également souligné que la zone d’al-Mawasi, où se sont réfugiées des milliers de familles, est l’une des plus densément peuplées au monde et manque des besoins les plus essentiels à la survie, aggravant la détresse des enfants et de leurs proches.
