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Industrie : un plan pour la relance des entreprises publiques défaillantes

Le ministre a également révélé que l’Africaver avait bénéficié de plusieurs plans visant essentiellement à assainir sa situation financière. On retient des propos du ministre l’engagement du gouvernement à relancer ce genre d’entreprises. Lesquels ont souffert de la hausse des coûts de production et des échéances des crédits.

La problématique du sauvetage ou non des entreprises du secteur public pose un sérieux défi aux pouvoirs publics.
Plusieurs gouvernement s’y sont cassé les dents.
L’exécutif actuel n’entend pas détourner le regard et affiche une intention assumée de sauver les meubles des sociétés nationales.
C’est en quelque sorte, ce qui ressort des propos du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, dans ses réponses aux questions de membres du Conseil de la nation.
Parmi les grandes entreprises que l’exécutif a mis sous sa loupe, la société africaine du verre (AFRICAVER), relevant du Holding Algeria Chemical Specialities (ACS).
Cette entreprise a bénéficié d’un plan d’urgence pour la relance de son activité eu égard à la demande croissante sur cette matière, révèle M.Zeghdar.
Dans sa réponse à un élu du FLN qui se demandait s’il devait dépêcher une commission sur place, le ministre a expliqué que la réhabilitation de cette entreprise «est plus qu’une nécessité à l’heure actuelle ».
Une urgence qui s’explique par la remise en marche du four de production de verre imprimé et de silicate de sodium.
Sa capacité de production est d’environ 70 tonnes/jour de verre imprimé et 27 tonnes/jour de silicate de sodium.
M.Zeghdar précisera que l’opération de production du verre pour les véhicules et les appareils électroménagers était au stade «des essais de phase finale» avant l’entrée en exploitation prévue «à la fin du mois en cours».
Le ministre a également révélé que l’Africaver avait bénéficié de plusieurs plans visant essentiellement à assainir sa situation financière.
On retient des propos du ministre l’engagement du gouvernement à relancer ce genre d’entreprises.
Lesquels ont souffert de la hausse des coûts de production et des échéances des crédits.
L’exemple AFRICAVER met en évidence la détermination des pouvoirs publics à sauvegarder les entreprises qui disposent d’un marché potentiel.
Il semble donc que cette énième tentative de redressement des entreprises publiques en difficulté repose sur le principe de répondre à une demande qui s’exprime déjà ou que les plans du gouvernement appellent à ce que lesdites entreprises publiques auront à jouer un rôle central dans le court terme.
Il va sans dire que d’autres grandes sociétés nationales sont dans le Pipe pour bénéficier d’un assainissement financier à condition que leurs domaines de compétence répondent à une demande du marché.
Interpellé, par ailleurs, sur les nouvelles mesures appliquées aux agriculteurs dans la nouvelle loi sur l’investissement, le ministre a affirmé que ladite loi vise essentiellement à «développer les secteurs prioritaires, dont les activités agricoles, en vue de soutenir et améliorer leur compétitivité et la structure de l’économie nationale».
Le ministre a également répondu à une autre question au sujet des mesures devant être prises au profit des investisseurs dans la production du lait et les minoteries, en vue de leur permettre de bénéficier de la poudre de lait et du blé dur et tendre.
Il a relevé, à ce sujet, que son département ministériel «n’accorde pas les autorisations d’approvisionnement des matières premières, comme la poudre de lait et le blé», lesquelles relèvent du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, soulignant «la nécessité d’investir dans le domaine agricole et d’accélérer la concrétisation de la sécurité alimentaire compte tenu des atouts du pays».
Yahia Bourit

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