La preuve de ce qu’avance de nombreux observateurs locaux et internationaux tient au cri d’alarme lancé par le Programme alimentaire mondial (PAM) qui s’est dit «profondément inquiet» des difficultés d’accès aux produits alimentaires de base, notamment dans la bande de Ghaza en raison de l’escalade sioniste en cours. Israël veut transformer Ghaza en Ghetto, comme aux pires heures du Nazisme en Pologne.
L’eau, l’électricité sont coupées. La bande de Gahza où vivent 2,6 millions de Palestiniens est coupée du monde, soumise à un intensif bombardement aveugle de l’aviation militaire sioniste. L’objectif est on ne peut plus clair. Il est double en fait : affamer les Palestiniens pour les retourner contre les combattants de la résistance et liquider un maximum d’hommes, de femmes et d’enfants pour fragiliser ces territoires aux fins d’y engager des troupes et briser toute velléité de résistance. Cette tactique digne des nazis et de ses collaborateurs est suivie par l’entité sioniste, à dessein. La preuve de ce qu’avance de nombreux observateurs locaux et internationaux tient au cri d’alarme lancé par le Programme alimentaire mondial (PAM) qui s’est dit «profondément inquiet» des difficultés d’accès aux produits alimentaires de base, notamment dans la bande de Ghaza en raison de l’escalade sioniste en cours. «A mesure que le conflit s’intensifie, les civils – y compris les familles et les enfants vulnérables – sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux approvisionnements alimentaires», en raison des bombardements qui perturbent les réseaux de distribution et de production alimentaires, a souligné le PAM dans un communiqué.
Il a indiqué que «la plupart des magasins des zones touchées en Palestine disposent d’un stock de nourriture suffisant pour un mois, mais ce stock pourrait s’épuiser rapidement car les gens se précipitent pour acheter de la nourriture par peur d’un conflit prolongé. Et les fréquentes pannes de courant menacent de gâcher la nourriture». L’agence onusienne a affirmé qu’elle était prête à «répondre d’urgence avec des vivres pré-stockés à fournir à ceux qui ont été déplacés ou résidant dans des abris lorsque la situation le permettra, en plus de reprendre son assistance habituelle aux personnes vulnérables, qu’il s’agisse de nourriture ou d’argent». Le programme des Nations unies a exprimé son ferme engagement à fournir l’aide alimentaire nécessaire à environ 350.000 Palestiniens par mois et à étendre son soutien à près d’un million de Palestiniens en coopération avec d’autres partenaires.
Les forces d’occupation sionistes ont poursuivi durant la journée d’hier le massacre de civils palestiniens dans la bande de Ghaza assiégée, avec des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons, détruites par les bombardements aveugles en cours. Le bilan de cette agression s’est encore alourdi et porté à 576 martyrs, outre la destruction de maisons, de bâtiments résidentiels, de biens et d’infrastructures depuis le début des attaques sionistes samedi.
Les tueries perpétrées par l’armée d’occupation ne peuvent pas occulter le traumatisme subi par l’entité sioniste en rapport avec l’offensive massif du Hamas palestinien. Un ancien soldat israélien a déclaré que la guerre israélo-arabe de 1973 était «peu de chose» comparée au raid du Hamas de samedi dernier, ajoutant qu’il s’agissait d’un «très grave échec». L’offensive du Hamas a été lancée 50 ans et un jour après cette guerre qui avait pris Israël totalement par surprise et fait 2.600 morts côté israélien en trois semaines de combats.
Les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché cette opération et tiré plus de 5.000 roquettes vers Israël pour «mettre fin aux crimes de l’occupation». Israël, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967, a annexé la partie orientale de Jérusalem, et impose un blocus à Ghaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007. Le ministère de l’Education israélien a annoncé la fermeture des écoles jusqu’à aujourd’hui au moins. Alors que l’attaque du Hamas n’ a été condamnée que par les pays occidentaux, la Chine a condamné «les actions portant atteinte à des civils», la Russie a estimé de son côté que seule la solution à deux Etats est à même de garantir la paix dans la région.
Yahia Bourit