Région

Jijel : des cadres des services agricoles formés à la culture de champignons

Des cadres des services agricoles de la wilaya de Jijel ont bénéficié d’une formation spécifique à la myciculture (culture de champignons), a-t-on appris, mercredi, d’un spécialiste en la matière et encadreur de cette formation, Ahmed Boudjeriou.

Boudjeriou a précisé, dans une déclaration à l’APS, que cette formation à la myciculture, qui peut être source de revenus conséquents pour les familles, les champignons constituant un «complément nutritionnel sain et riche en protéines», est organisée au Centre de formation des agents techniques spécialisés en forêts de Jijel.
Il a insisté sur le fait que les champignons, en particulier les pleurotes, outre leur saveur, sont riches en protéines, en sels minéraux et en antioxydants, nécessaires à l’organisme humain.
Les cadres en formation ont été initiés aux principales techniques de la myciculture (appelée aussi fongiculture) qui restent «très concises», les champignons étant particulièrement sensibles et nécessitent, de ce fait, un suivi régulier à tous les stades de leur croissance afin d’obtenir un bon rendement.
Le même spécialiste a précisé que la culture des champignons s’effectue à travers quatre étapes : la propagation des filaments fongiques (mycelium), la pollinisation du mycélium au moyen de graines d’orge, puis le placement des graines d’orge pollinisées dans un support pour arriver, enfin, au dernier stade qui est celui de la fructification.
«Chacune de ses étapes nécessite un laps de temps bien défini et des conditions spécifiques qui doivent être suivies avec précision», a-t-il dit, indiquant que les champignons ont, en plus, une importance écologique certaine, car ils maintiennent l’équilibre biologique, ainsi qu’une utilité thérapeutique avérée étant donné que certains médicaments en sont extraits, en particulier des antibiotiques.
La même source a par ailleurs souligné que la culture de champignons peut être pratiquée «tout le long de l’année», à condition que le myciculteur se dote d’équipements «légers» à même de maintenir certaines températures et une humidité constante.
Pour ce spécialiste, la culture des champignons est peu coûteuse, car elle est réalisée en exploitant une partie des résidus naturels, tels que le foin séché et autres déchets organiques.

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